Yggdrasill Renaissance
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Yggdrasill Renaissance

Un Monde d'après Ragnarök. Quel sera votre camp?
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel] RP TERMINE

Aller en bas 
2 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Ange
¤Co-Admin/Gestionnaire de Lokinounet~Détentrice de L'oeil de Loki¤
Ange


Messages : 94
Date d'inscription : 02/11/2009
Age : 31
Localisation : dans mon lit, avec mon pc sur les genoux X)

Fiche Perso
Fréquentations:
Arme de prédilection: Mes guns & mon propre corps, trésor ♥
Expérience:
Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Left_bar_bleue20/20Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty_bar_bleue  (20/20)

Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty
MessageSujet: Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel] RP TERMINE   Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Nov - 22:50

Rappel du premier message :

C'était un jour comme les autres, du moins il me semble. Quoi que non, pas tout à fait, puisqu'il faisait, étrangement, noir. La nuit peut-être? Hum ... au final peut-être pas. Aucune étoile n'était visible, comme toutes choses qui auraient du l'être d'ailleurs. Il n'existait plus rien, ni sol, ni ciel, ni arbres ou nuages, ni êtres-vivants. Rien à part ce foutu vide obscur et ce silence affreux. Autant j'adorais la solitude, autant la c'était limite flippant. J'avais juste l'impression d'être de retour de le monde chaotique des abimes, là où plus rien n'existe à par nous-même, et croyez-moi c'est bien pire que l'enfer. Je ne paniquais pas pourtant, gardant mon calme en attendant un je ne sais quoi qui me permettrais de me réveiller de ce cauchemar. J'eus , après quelque minutes, enfin satisfaction, puisque je retrouva l'usage de mes sens et mes sensations. Je trouvais que le noir qui m'entourait était doux et agréable, même chaud mais, étrange, lourd. Je tenta de remuer, ne sentant plus mon corps, et j'entendis alors un étrange bruit, semblable à un ronronnement. Je contemplait perplexe, mon néant noir bouger ... Mais, attendez une minute ... depuis QUAND le vide est chaud, doux, lourd, bouge et ronronne? ... NON DE DIEU!

Je poussais un cri étouffé, étant complètement réveillée désormais. Je tentais en vain de bouger ma tête mais sans grand succès. C'est alors que, miracle!, le lourd machin noir, doux et ronronnant roula sur le coté - toujours en ronronnant - et me donna une grand coup de langue sur le visage avant de s'écarter. Une forte lumière apparut alors, m'aveuglant totalement, et je dus cacher mes yeux avec ma main pour tenter d'adoucir son éclat. Je roula sur moi même jusqu'à atteindre l'ombre merveilleuse d'un arbre ou je pus tranquillement reprendre mes esprits. Je me levais alors, gémissant une fois de plus, puis ouvrit enfin les yeux - les clignotants plusieurs fois pour être sûr que cette fois je ne rêvais pas. Elle était sagement assise à moins d'un mètre de moi, me transperçant de son regard malicieuse mais la tête basse, comme pour s'excuser d'une bêtise commise. J'éclatai alors de rire, tant cette situation grotesque était comique.

- Oh, ca va hein? Je sais que je suis extrêmement confortable, m'enfin là, quand même, tu as fait fort! J'ai cru que j'étais redescendu en Enfer, tu exagère!

Un nouveau ronronnement ce fit entendre, mais différent du premier puisque cette fois il ressemblait à un étrange rire . C'est sans aucune méfiance que je m'approchais alors de la bête à la douce fourrure noire, pour lui caresser la tête avec douceur, lui ébouriffant gentiment sa fourrure au passage. Cela faisait désormais cinq années que cette panthère m'avait prise d'affection, et avait décrété être mon 'animal de compagnie'. Je ne m'y était pas opposée, aimant les animaux bien qu'elle prenait pas mal de place, et en retour j'avais eu le droit à une amie fidèle toujours là pour moi et à une protection digne d'un des meilleurs garde du corps. Elle avait beau savoir que j'étais immortelle, rien n'y faisait, elle restait à mes coté. Je dois avouer que je m'étais attachée à elle, et je la traitais plus en humain qu'en animal pour son plus grand plaisir. Je m'étirais alors, elle également, et c'est ensemble que nous allâmes chercher notre repas.

Après 10 ans de vie sauvage, me nourrissant de ce que je trouvait dans cette foret tout en m'entrainant, je ressemblait plus à un animal qu'à un être civilisé. Qu'à cela ne tienne, dans quelques jours nous devrions, du moins moi c'était sur, partir de ce merveilleux endroit - histoire de savoir comment se portait le monde depuis mon absence et en prime voir si mon entrainement avait porté ses fruits. Nous revînmes toutes deux presque en même temps de notre chasse, elle rapportant un cerf, moi deux lapins et un poisson pêcher à main nue dans la rivière qui coulait non loin de là. Notre repas se passa tranquillement, comme d'habitude en somme. Après avoir éteins mon petit feu avec de l'eau, nous nous endormîmes sous le grand Séquoia, ma fidèle amie se servant de moi comme coussin, comme à son habitude. Nous nous réveillâmes toutes deux en fin d'après midi, et je lui proposait alors une baignade dans le lac, enfant de la rivière, pour nous rafraichir. Il faut dire que même si l'été touchait à sa fin il faisait encore chaud. C'est donc ce que nous fîmes toutes deux, et comme de grandes gamines nous essayâmes de nous couler mutuellement - je gagnais toujours à ce petit jeu. Nous passâmes une bonne heure dans l'eau, sinon deux puisque le soleil commençait à se coucher lentement. Ma compagne sortit de son bain la première, se séchant en secouant son corps, puis avec un dernier regard affectueux dans ma direction, elle disparut dans les feuillages sans doutes pour aller chercher son repas. Je resta quant à moi encore un peu dans l'eau, profitant de sa température tiède pour me détendre complètement. Après avoir coiffé mes long cheveux avec mes doigts, je m'apprêtais à sortir de l'eau.

Une chose pourtant m'en dissuada, une nouvelle odeur venait d'émerger, et ce n'était pas celle d'un animal mais celle d'un être humain. Un léger sourire se dessina sur mon visage de déesse antique, j'espérais juste que mon adorable panthère n'allait pas tomber dessus et le prendre en guise de repas. Je sentis d'ailleurs son odeur à travers l'épais feuillage, son sixième sens l'avais donc averti du danger potentiel. Je savais pourtant qu'elle ne ferait rien, tant que je ne me sentirais pas en danger. Elle observait juste la scène tranquillement, se camouflant parfaitement dans la végétation, prête néanmoins à intervenir si ça tournait pas. Je secoua ma longue tignasse brune et faisant dos à l'inconnu qui se cachait dans les bois, j'attendis simplement qu'il sorte de sa cachette, sachant pertinemment que, si il n'était pas inoffensif, le tuer ne poserais aucun problème.



Dernière édition par Ange le Lun 15 Fév - 15:37, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

AuteurMessage
Ange
¤Co-Admin/Gestionnaire de Lokinounet~Détentrice de L'oeil de Loki¤
Ange


Messages : 94
Date d'inscription : 02/11/2009
Age : 31
Localisation : dans mon lit, avec mon pc sur les genoux X)

Fiche Perso
Fréquentations:
Arme de prédilection: Mes guns & mon propre corps, trésor ♥
Expérience:
Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Left_bar_bleue20/20Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty_bar_bleue  (20/20)

Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel] RP TERMINE   Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Icon_minitimeLun 8 Fév - 23:46

Ainsi arrivais-je trop tard. En effet, je sentais que derrière la porte où je me tenais il ne restait qu'une vie, une seule aura. Elle semblait légèrement apaisée, mais surtout très lasse. Pourtant, son éclat ne faiblissait, elle était toujours lumineuse à mes yeux, du moins c'est ce qu'il me semblait. Je tremblais légèrement, chose que n'était pas évidemment pas dans mes habitudes. J'étais arrivée au moment où la présence de Karel était devenue quasiment inexistante, si bien que j'avais cru qu'il s'était fait descendre. Il aurait du mourir. Son aura était si faible qu'il n'aurait pas du/pu se relever. Cette simple idée avait réveillé l'oeil de Loki, et je m'étais donc mise à voir ce qui ne pouvait exister, mon regard passant à travers la porte comme si cette dernière avait été invisible. Et je l'avais sentit. Un pouvoir immense était soudainement apparut, naissant de la lame de Ragnard pour venir posséder Karel. Mais pas une énergie négative... c'était au contraire une énergie pure, qui s'était mise à régénérer Karel tandis que ce dernier semblait comme inconscient : perdu dans les limbes de son esprit.

C'était une aura familière, enfin du moins elle m'avait assez marquée pour que je m'en souvienne ... mais mes souvenirs m'avaient fait défauts - une fois n'est pas coutume - et je n'avais pu m'en rappeler. Une seule image m'était apparue, du moins avait-elle carrément violé mon esprit en s'imposant à lui, l'espace de quelques secondes, avant de disparaitre aussi soudainement qu'elle m'était apparut. Des yeux d'un rouge cramoisis me fixaient, une lueur malsaine et tentatrice dansaient comme des flemmes à l'intérieur. Il en valait de même pour son sourire carnassier, presque sadique mais enjôleur, tandis que l'homme passait une main distraitement dans ses cheveux fins, courts et hérissés. Deux mots s'étaient imposés à mon esprit, complètement contradictoires et pourtant si justes ... Dangereusement séduisant. J'en aurais volontiers fait mon quatre heure, quoi que le contraire fut il lui aussi vrai - l'homme semblant me dévorer du regard -, si j'avais pu me souvenir de qui il pouvait être et si je n'avais pas été autant ... occupée en cet instant. Hum, Ange reprends toi voyons, ce n'est ni le bon moment ni le bon endroit pour penser à tes besoins d'être humain ... Je chassais vigoureusement de mon esprit l'image de cet homme qui, je le sentais, était aussi dangereux que moi, du moins à celle que j'avais pu être à une époque. On ne m'avait pas surnommée "La Faucheuse" pour rien...

J'avais donc pu voir Karel se relever, entourer d'une aura doré familière mais qui pourtant ne me rappelais rien de concret. Il battit le roi avec une facilité déconcertante après ça, le tuant sur le coup. Je devais avouer que même si cela me soulagea, cela m'attrista également : je ne pouvais plus libérer toute la puissance de l'oeil de Loki sur lui désormais. Je soupirais lourdement, attendant que Karel se calme définitivement. Je savais que j'allais le faire souffrir, qu'il allait certainement me haïr aussi et qu'il tenterait ou de me fuir ou de réfuter mes arguments, voir se débarrasser de moi. Mon cœur me picota douloureusement, chose que j'ignorais royalement : habituée à souffrir en silence. Je pris donc une grande respiration et, après avoir attendu encore quelque minute, j'ouvrais la porte scellée, dérobée et cachée et tous que je connaissais pourtant bien, entrant sans faire de bruit dans la pièce. Je m'approchais sans rien dire du corps mort du roi, l'examinant brièvement, avant de me tourner vers Karel. Il avait l'air essoufflé et fatigué. Je m'approchais alors doucement de lui, avant de poser ma main sur son épaule, le fixant dans les yeux comme pour y trouver la force dont j'avais besoin pour lui dire la vérité.

J'ai quelque chose d'important à te dire Karel. J'aimerais que tu m'écoute, avant de n'émettre le moindre jugement. Je sais que ce n'est malheureusement pas le bon moment, mais je ne peux plus te cacher ça ...

Tout comme pour mon apparence physique ou ma démarche, mon ton et ma voix imitait parfaitement celle d'Asthur, je m'éloignais alors de lui petit à petit, mais pas assez pour éviter le coup mortel d'un sabre si il désirait en finir une bonne fois pour toute.

Je sais que c'est dur à croire mais ... il faut que tu sache que je ... qu'Ange n'est pas morte. Tout simplement car ... elle ne peut pas mourir, du moins pas de la même façon que toi.

Je me rapprochais alors assez de Karel pour pouvoir le prendre dans mes bras, doucement, tendrement, avant de reprendre, d'une voix étouffée et douloureuse, voix qui n'était plus celle d'Asthur mais réellement la mienne. Je venais simplement de désactiver l'oeil de Loki, laissant tomber ma cape à terre, reprenant ainsi progressivement l'apparence sous laquelle il me connaissait. Je m'écartais de lui doucement, ignorant la douleur de ma récente blessure qui me lançait, pour revenir là où j'étais il y a quelque minutes, et le fixer de mes yeux désormais bleus cristal, le laissant voir toute les émotions que je n'avais jamais montrer à quiconque. Le doute, la peur, la douleur mais également le soulagement et l'affection brillaient dans mes yeux.

Je n'ai jamais voulu te faire du mal, Karel. Je n'ai jamais voulu te blesser ou te mentir. Pas plus que je n'ai désiré être ce que je suis aujourd'hui, une personne ne pouvant mourir, obligée de passer son temps à voler, mentir et voir les autre souffrir et se haïr. Mais nous n'avons pas toujours le choix ... J'aurais préféré que tu ne me rencontre pas, ainsi j'aurais éviter de te mettre en danger en me révélant à toi et évitant par la même occasion de faire souffrir une personne de plus. Mais même après plus de 8 siècles d'existence il faut croire que je suis restée et resterais faible de ce côté là ...

Je me tus quelques seconde avant de reprendre, le cœur toujours douloureux.

J'aimerais que tu me pardonne. Mais une part de moi même sais que c'est quelque chose d'impossible. Tu as le droit de te sentir trahis ... comme tu as le droit de me haïr pour ce que j'ai fait. La haine est toujours plus facile à accordée que le pardon et dans ton cas elle serait parfaitement justifiée ... Seulement, j'aimerais que tu ne me juge pas. Car toi tu as la chance de vivre. Tu as la chance d'espérer un lendemain meilleur, de rêver et d'être heureux. Car chaque vie à son lot de bonheur et tu auras le tien aussi. Tu dois y croire Karel. Tu dois y croire et tu dois te battre pour pouvoir vivre, en la mémoire de ceux qui ne sont plus. Hais moi autant que tu peux haïr tes ennemis si tu le souhaite mais ne gâche pas ton avenir à vivre pour la vengeance, dans la haine et le regret - la vie est trop courte pour ça.

Je lui sourit, mélancoliquement, tandis qu'une larme trahissait ma douleur.

... Ne fais pas la même erreur que j'ai pu
faire pour avoir voulu venger ma sœur. Parce que maintenant il ne me
reste que les souvenirs, la douleur, les regrets et mes mains souillées par le sang que j'ai pu faire couler...
Car ses blessures là, contrairement aux cicatrices qui ornent mon corps, ne guériront sans doute jamais.

Je me tus de nouveau, tentant vainement de réprimer de nouvelles larmes, tout en portant l'une de mes mains instinctivement au médaillon que je portais, celui de ma sœur assassinée. Je ne savais plus quoi dire, et honnêtement en cet instant j'avais simplement envie de disparaitre, ou mieux de lui faire oublier notre rencontre grâce à l'oeil. Mais je ne ferais ces deux choses que si un jour il me le demandais. En attendant ... je supposais que je devais juste le laisser réfléchir.


Je crois ... que c'est à peu près tout ... Je vais... récupérer des affaires que j'avais laissé ici il y a longtemps et je pense que ... je vais partir. Je vais te donner le temps de digéré tout ça ... et si c'est ce que tu souhaite, je ne reviendrais plus t'embêter. Je suis ... vraiment heureuse .. que tu t'en sois sortie et ... vraiment ... sincèrement désolée d'avoir du te mentir sur qui j'étais.

Je le caressais une dernière fois du regard, laissant quelques autres larmes s'échapper, avant de me détourner et commencer à partir lentement. Une part de moi espérait sincèrement qu'il me rattraperais, mais une autre part de moi même me disait de ne pas trop rêver. Je me stoppais alors li faisant face certainement pour la dernière fois de sa vie en ajoutant avec un sourire. Un sourire de gratitude et de bonheur, qui contrastais avec la tristesse de mes prunelles qui viraient peu à peu au caramel doré. Un sourire qui n'était pas apparut depuis la mort de ma petite sœur et que je lui offrait aujourd'hui pour lui montrer que quel que soit sa décision je serais toujours là pour lui, même si ce n'était que dans l'ombre et sans qu'il le sache.

Merci d'avoir pris soin de moi durant le temps ou mon esprit avait déserté mon corps. Merci de m'avoir apprécier et de m'avoir redonner le goût de la vie avant que tout cela ne dégénère. Mais surtout ... merci de m'avoir écouté sans m'interrompre ... Karel Manaus Vandèlsca.

Puis sans un autre mot je posais la main sur la poignée de la porte par laquelle j'étais arrivée, montrant par la même occasion mon dos parcouru d'une longue balafre datant du Ragnarök. Je rajoutais pour moi même, en murmurant, espérant qu'une part de lui même s'en douterais sans que je n'ai besoin de le dire.

Si un jour tu me pardonne Karel ... si un jour tu le souhaite, je t'expliquerais tout. Je te raconterais mon histoire, et celle des 12 autres personnes comme moi et ton ancêtre Sigmun, qui se sont battu pour gagner le Ragnarök.


Revenir en haut Aller en bas
Karel Manaus Vandèlsca
Epéiste~Bretteur
Karel Manaus Vandèlsca


Messages : 38
Date d'inscription : 02/11/2009
Age : 32
Localisation : Somewhere...

Fiche Perso
Fréquentations:
Arme de prédilection: Katana Long
Expérience:
Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Left_bar_bleue20/20Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty_bar_bleue  (20/20)

Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel] RP TERMINE   Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Icon_minitimeMer 10 Fév - 16:01

Sous le coup de la fatigue, j'étais tombé assis sur le sol, respirant lourdement. Je soupirais doucement entre deux respirations, fermant les yeux et faisant le vide dans ma tête. Ce n'est qu'après avoir répété cette opération plusieurs fois que je pu sentir une présence dans la pièce. Je ne régissais pas, sachant parfaitement de qui il s'agissait. Je me contentais d'un petit sourire en coin, gardant les yeux fermés. Je ne réagis vraiment que quand je sentis une main se poser sur mon épaule, levant la tête et ouvrant enfin les yeux pour les plonger dans ceux de mon maitre qui paraissait on ne peut plus sérieux. Je faisais alors disparaitre ce sourire niais pour me concentrer sur ses paroles. Je ne savais absolument pas où il venait en venir et je fronçais instantanément les sourcils en essayant de deviner de quoi il voulait parler. Je décidais alors de me relever comme je pu alors qu'il prenait ses distances. Ce qu'il avait à me révéler était si important que ça pour qu'il s'éloigne hors de ma portée ? Je me raidis légèrement en m'attendant au pire, resserrant ma prise sur la Ragnard qui avait retrouvé sa couleur pourpre d'origine.

Mais au final, peu importe tout ce que j'avais pu pensé, la vérité est bien pire. Je ne pouvais simplement pas le croire. J'avais vu son corps, je l'avais touché, et même si je n'étais pas un médecin, j'étais sur qu'elle était bien morte et qu'il ne s'agissait aucunement d'une illusion. Je restais tout simplement figé, rejouant chaque épisode de ma vie en prenant en compte ce détail. Je ne fis que frissonner au contact de mon maitre. Contact qui changea progressivement sans que je ne puisse quitter les abimes de mon esprit pour le réaliser réellement. Je ne pouvais sentir que la personne qui me tenait dans ces bras était beaucoup plus menue. Au fond de moi, je savais parfaitement qui s'était mais mon esprit était complétement incapable de réagir. Comme si il était happé par une violente bourrasque l'emmenant loin de mon corps, à des temps immémoriaux. Comme si des connaissances me dépassant essayaient de s'imposer à moi. Je ne bougeais toujours pas quand elle s'éloigna, fixant le vide à l'horizon. Mes yeux étaient comme dénudés de vie alors que mon corps tremblait de manière imperceptible. C'était comme si un courant électrique d'une intensité inimaginable passait et repassait sans cesse dans mon être, sans jamais pouvoir le quitter.

Je sursautais une nouvelle fois quand sa voix résonna dans ma tête, me sortant de ma torpeur. Je bafouillais mais aucun son ne sortait de ma bouche, d'autant plus que mes paroles n'avait rien de compréhensible. A cet instant, j'aurais voulu disparaitre. C'était comme si mon monde s'effondrait sous mes pieds. Je n'avais plus de marque et ma tête bourdonnait d'un infernal vacarme. Mais je ne pouvais me soustraire à ses paroles, elle résonnait sans cesse en moi. J'essayais sans pouvoir de fuir ses paroles mais c'était peine perdu. Mon corps réagissait instinctivement, tremblant de plus en plus jusqu'à que cela ressemble plus à une crise d'épilepsie. Je reculais difficilement de quelques pas, forçant mes muscles mis à rude épreuve à bouger. La Ragnard semblait réagir à mes sentiments, brulant tantôt d'une flamme pourpre, tantôt d'une lumière dorée appaisante. J'avais pu imploser littéralement, je l'aurais déjà fait depuis longtemps mais il fallait une vrai douleur physique pour parvenir à un tel résultat et moi, seule la douleur mentale me torturait entièrement.

Je ne pus rapidement plus rien distinguer autour de moi, ma vision se brouilla jusqu'à ce qu'il ne reste rien. Mon corps stoppa sur le coup ses convulsions et puis plus rien. Je ne sentais à nouveau absolument plus rien. Je cru que j'étais à nouveau mort mais c'est à ce moment que le noir fut subitement remplacé par la lumière. Une lumière aveuglante qui devînt rapidement entièrement claire. Des images défilaient devant mes yeux et s'imposait à mon esprit, comme si c'était moi qui les avait vécu. Je vus des images de toutes époques, de tout lieu et je cru que ma tête allait explosé de tant d'information mais cela n'arriva pas. Je ne pouvais que regarder, mémoriser, et me taire. Cependant, une image ou plutôt une histoire, car chaque image racontait une histoire, s'imposa à moi. J'y voyais un jeune garçon aux yeux d'émeraude et aux cheveux d'ébène coupé court. J'eus du mal à faire le rapprochement mais cet enfant me ressemblait étrangement, chose que je ne compris qu'après en avoir appris plus à son sujet, dans la suite du flot d'information qui m'arrivait.

J'eus l'impression d'être mis sous torture durant des siècles tant ce flot de souvenirs, car j'avais pu en déduire après ce qui me semblait être des années que c'était bien des souvenirs, était intense. Tout s'arrêta aussi soudainement que ça avait commencé et je me retrouvais à nouveau dans le noir, haletant de manière inaudible. Tout ce que je n'avais jamais compris s'imposait maintenant à moi comme une évidence et je savais exactement pourquoi j'avais du subir toute cette torture. C'est donc en soupirant doucement et en fermant les yeux que je retournais à la réalité, ma réalité. Tout ce qui m'avait paru des siècles n'était même pas des secondes et toute la souffrance de mon corps n'était que l'invention de mon esprit. Je n'avais jamais eu de convulsions ou quoi que ce soit d'autre. J'étais resté inerte face à Ange tout le temps de son discours mais maintenant, j'étais à nouveau moi. Un moi finalement entier.

*Tout... Je comprends tout... Enfin...*
Me contentais-je de penser.

Ange était maintenant derrière moi, face à la porte, prête à partir. Je repris alors enfin la maitrise de mon corps. C'était l'instant qui allait tout déterminer. C'est donc sans réfléchir et me déplaçant de manière impensable, tel un courant d'air invisible que je me retrouvais juste derrière elle, lui empoignant le bras avec une certaine force non sentie. D'un seul et unique geste, je la tirais à moi, lui forcement à me faire face alors que mes lèvres se plaquaient contre les siennes. Je la retenais, gardant un contact chaste avec elle tandis que les larmes coulaient abondamment de mes yeux. Je ne voulais pas la lâcher, du moins, jusqu'à ce que je ne puisse plus faire autrement. Et en effet, je fini par lâcher ses lèvres mais pas son bras, reniflant pitoyablement à cause des larmes. Je plongeais sans retenu dans son regard caramel, mes yeux virant tantôt de l'émeraude pur au dorée royal. On aurait dit qu'il passait de l'océan calme au ciel dégagé quand ils étaient émeraude et de la sérénité profonde au désir brulant quand ils était dorée. Toutes ces couleurs se succédaient sans cesse dans un véritable balais exprimant tous mes sentiments présents.

Je n'ajoutais rien et me saisissait de Yamato tenu à sa garde pour le sortir de son fourreau, lentement, ne la lâchant pas tout de suite. Je soupirais doucement une fois la lame entièrement retirée et m'éloignait d'un pas, attrapant de ma main gauche mes longs cheveux au niveau de ma nuque. Je tirais doucement dessus et plaçais le tranchant sur ces derniers. D'un simple geste, je les coupais nets, les laissant tomber au sol. Avec ce geste, je me dessinais une nouvelle vie, un nouveau visage. Je n'avais jamais coupé mes cheveux depuis que j'avais quitté ma maison, 5 ans auparavant. En y repensant, c'était peut-être ma manière de fuir qui j'étais. Mon excuse de ne pas pouvoir me les coupait moi-même ne tenait pas puisque je pouvais très bien me payer un coiffeur. Mais je ne l'avais jamais fait. Aujourd'hui, je ne voulais plus fuir, affronter mes démons, et en triompher pour changer. J'aurais sans doute besoin d'arranger tout ça une fois rentré, mais pour l'instant, il y avait plus important. Je relevais lentement la tête, regardant Ange du coin de l'œil en reposant Yamato entre ses mains. Je soupirais ensuite doucement, un mélange de soulagement, de repos et d'appréhension.

- Je ne veux plus fuir et me cacher. Je veux changer. Je n'ai jamais espérer un lendemain meilleur mais je veux y croire maintenant, et me battre pour me forger mon lendemain. Et... J'aimerais que tu m'aides...

Dis-je calmement en replongeant mon regard changeant dans le sien.
- Tu m'as permis d'ouvrir les yeux et de voir au delà de mon existence. Depuis la mort de ma famille... Je n'ai cherché qu'à être seul... J'en avais oublié la chaleur humaine. Même si ils se blessent, se battent et se haïssent, les humains ont besoin de vivre avec leurs semblables. Et... Je veux vivre avec toi, Kumi. Pas forcement en temps que couple mais au moins en tant qu'amis...
Ma voix cassant sur mes dernières paroles.

J'avais instinctivement prononcé son vrai prénom. Non pas que lors de la dernière intervention de Sigmun, dont je n'avais aucun souvenir, je l'avais retenu mais il s'était imposé à moi, comme tout le reste. Mes dernières visions qui me paraissait au début complétement floues avait maintenant une vrai interprétation pour moi. Et ce qui m'étais sur, c'est que tout ça était lié à Ange... Elle apparaissait dans chacune des visions que j'avais pu avoir. J'en avais déduit sans problème que ma vie était destinée à s'accorder avec la sienne. Et au fond, même si je ne l'avouerai sans doute jamais, ça me plaisait. Elle me plaisait, autant physiquement que mentalement. Je ne pouvais le nier. Tout au fond de moi me criait de l'aimer mais je n'allais pas pousser, sachant déjà comment ça s'était fini la dernière fois. Ne voulant plus y penser, je repris doucement

- J'aimerais... Que tu me montres ta chambre... Si tu le veux bien, bien sur.

Marmonnais-je en baissant doucement les yeux.

Il y avait quelque chose que je devais vérifier là-bas par rapport à ce que j'avais appris mais je ne savais absolument pas où se trouvait cette pièce et donc j'avais besoin d'elle pour qu'elle m'y guide. Si mes suspicions étaient bien fondés, il me resterai encore beaucoup de mystère à éclaircir...

Revenir en haut Aller en bas
Ange
¤Co-Admin/Gestionnaire de Lokinounet~Détentrice de L'oeil de Loki¤
Ange


Messages : 94
Date d'inscription : 02/11/2009
Age : 31
Localisation : dans mon lit, avec mon pc sur les genoux X)

Fiche Perso
Fréquentations:
Arme de prédilection: Mes guns & mon propre corps, trésor ♥
Expérience:
Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Left_bar_bleue20/20Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty_bar_bleue  (20/20)

Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel] RP TERMINE   Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Icon_minitimeMer 10 Fév - 22:41

Je me retrouvais donc face à la porte dérobée que j'avais emprunté quelques minutes plus tôt, mon cœur douloureusement agité de remords. Encore quelques secondes avant de disparaitre de sa vie à jamais, à moins qu'il ne fasse un geste - le moindre signe - qui me dirait de rester, ce qui me semblais d'ailleurs peu probable. C'est donc pourquoi je sursautais quand sa présence se matérialisa soudainement dans mon dos. Je ne l'avais pas entendu bouger, ni sentis d'ailleurs. Comment était-ce possible? On aurait dit un courant d'air... Je ne pus malheureusement pas y réfléchir d'avantage puisque l'un de ses bras finement musclés attrapa mon bras et le serra dans un étau. Je n'eus pas le temps de me retourner : il me fit pivoter lui même, et c'est avec force et sans véritablement comprendre ce qui se passait que je me retrouvais coller contre son merveilleux torse, ses lèvres soudées aux miennes. Sur le coup, j'en frissonnais tout en lâchant un petit cri de surprise qui se perdit lui même sur ses lèvres. Ce petit cri se transforma d'ailleurs rapidement en gémissement - mon corps étant désormais sous l'afflux de 1001 courants électriques, ce qui était en réalité loin d'être désagréable...

C'était un baisé fort et douloureux, comme une supplique silencieuse qui traduisit une certaine urgence. Sa manière de me dire de rester ... Il lâcha d'ailleurs mes lèvres, certainement à bout de souffle, mais pas mon bras - à mon plus grand bonheur? - et c'est à ce moment que je vis que les larmes ravageaient son visage tout comme elles ravageaient les miennes. Son regard se fixa dans les miens et je perdis pieds, ravagé par la puissance de son regard. Ses yeux changeaient d'ailleurs de couleur: passant de vers émeraude au doré royal, comme le mien pouvait passé du caramel doré au chocolat chaud et fondant, du bleu ciel au gris métallique et froid, du rouge écarlate au noir impénétrable. Je présentais que ces yeux étaient le miroir de son âme et de ses sentiments actuels, comme mes yeux l'étaient pour ma personne. Je posais alors délicatement ma main sur sa joue, balayant tendrement ses larmes du bouts de mes doigts fins, lui adressant un petit sourire tendre et soulagé.Je voulais alors lui murmurer un "merci", mais avant que je n'ai pu me pencher vers lui, il saisit ou plutôt s'empara de Yamato pour l'en sortir de son fourreau. Je le regardais sans comprendre, désormais perdue.

Comptait-il finalement tenter de m'achever? Ses larmes exprimaient-elles en fait son dégoût et sa haine envers ma personne? Je ne pus retenir un léger mouvement de recul, mais avant que mon regard désormais soulagé ne redevienne triste, il effectua un geste qui me laissa sans voix. Il attrapa simplement ses cheveux de sa main gauche et en un simple mouvement de poignet, la lame fit le reste : il se coupa les cheveux. Je regardais sa longue chevelure noire et soyeuse tomber à terre, doucement, avant lever le regard et regarder Karel. Je réprimais un léger sursaut : il ressemblait tant à Sigmun ainsi! Je me repris vite, Sigmun était désormais sceller dernière une porte, et ce n'était pas lui qui se trouvait devant moi à l'instant. Je compris par ce geste qu'il désirait changer de vie, faire place au futur et vivre dans le présent, refermant derrière lui la porte du passé mais sans l'oublier. Un sourire doux et léger naquit sur mes lèvres, tandis que de mes yeux je l'admirais - du moins essayais-je de faire cela de manière subtile et inaperçue. Son regard trahissait son le soulagement du à son geste, ainsi que la tranquilité mais également l'appréhension; tandis qu'il reposait avec douceur Yamato entre mes mains.

Je ne veux plus fuir et me cacher. Je veux changer. Je n'ai jamais espérer un lendemain meilleur mais je veux y croire maintenant, et me battre pour me forger mon lendemain. Et... J'aimerais que tu m'aides... Tu m'as permis d'ouvrir les yeux et de voir au delà de mon existence.
Depuis la mort de ma famille... Je n'ai cherché qu'à être seul... J'en avais oublié la chaleur humaine. Même si ils se blessent, se battent et se haïssent, les humains ont besoin de vivre avec leurs semblables. Et... Je veux vivre avec toi, Kumi. Pas forcement en temps que couple mais au moins en tant qu'amis...


Je frissonnais quand sa douce voix légèrement rauque se fit entendre. Il m'avait dit cela calmement, même si sa voix s'était cassée sur ses dernières paroles. Je n'avais rien dit durant son petit monologue, désireuse de l'écouter jusqu'au bout. Dire que j'étais surprise sera un euphémisme, j'étais bien plus que cela. Non seulement il me pardonnait, mais il me demandait de rester avec lui - soit disant pour l'aider - chose que je ferais avec plaisir, naturellement. Malgré mon expression calme et neutre, mes sens, mes pensées, en bref tout mon être, bouillonnait à l'intérieur. Tout semblait à la fois limpide et confus ce qui me déstabilisais. La peur et l'envie me tiraillait, tout comme le doute et la confiance. Je voulais rester, à la fois pour lui faire plaisir mais aussi pour moi, mais cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas été en compagnie d'un être humain plus de trois jours ... Je ne voulais plus blesser les gens qui m'entourait. Ni moi même si possible. C'est donc pour ça que j'étais peu être la personne la plus apte à le comprendre - exceptée Asthur. Sa dernière phrase m'avait fait frissonner de façon imperceptible - s'en avait presque été ridicule d'ailleurs mais à ce moment je ne m'en souciais point. J'avais entendu sa voix se briser sur les derniers mots et mon cœur en avait pathétiquement palpité de bonheur.

Toutefois, je savais qu'il me faudrait du temps pour de un/ faire de nouveau confiance à quelqu'un - même si Karel avait déjà en partie la mienne - et de plus, laisser libre court à mes sentiments, que je réprimais depuis plusieurs centaines d'années. Je n'avais pas réellement fait attention au fit qu'il ait prononcé mon véritable prénom, mais je savais que mon cerveau - la partie calculatrice et terre à terre, l'avait très bien remarqué et même noté. Je ne dis donc rien, ne pouvant mettre de mot réels sur les sentiments et les sensations qui me déchiraient la poitrine à l'instant. A la place, je me contentais simplement de m'avancer vers lui lentement, trop lentement même, après avoir rengainer Yamato avec amour et dévotion. Je m'approchais donc de lui et, toujours sans rien dire, je l'enlaçais tout simplement. J'avais tout de même hésiter avant de faire ce geste, il avait du le remarqué d'ailleurs. Je l'enlaçais donc et agrippais doucement mais avec la force d'une noyée : mes mains se cramponnant à son dos; tout en nichant ma tête dans son torse juste au dessous de sa nuque.

Je respirais son parfum avec délice et presque béatitude, véritablement en paix, soulagée, reconnaissante. Je murmurais alors, d'une voix douce et rauque par l'émotion un simple "merci", merci qui exprimait ma reconnaissance envers le pardon et la nouvelle vie qu'il m'accordait. Réalisant alors seulement où je me trouvais et ce que je venais de faire, je m'écartais alors vivement mais en douceur pour ensuite me détourner légèrement, gênée de mon intervention. Il faut dire que j'avais agit sur un léger coup de tête, agissant sous l'afflux de mes émotions... je rosissais donc comme une collégienne - un truc encore pitoyable. Je n'osais plus rien dire ni faire à présent, réalisant juste que mes réactions étaient totalement ... instinctives et non réfléchies. Avait-il seulement confiance que ma carapace fondait lorsqu'il se tenait près de moi, me révélant tel que j'étais près de Kuki : à savoir joyeuse, heureuse, douce, et innocente? Ne voulant pas repasser en mode mélancolique, je me concentrais sur le présent actuel. Karel m'y aida sans le savoir, en me posant une question qui me fit légèrement écarquillé les yeux : je ne m'y attendais pas ...


J'aimerais... Que tu me montres ta chambre... Si tu le veux bien, bien sur.

Il marmonnait ceci en baissant légèrement les yeux comme gêné - ce qui le rendait encore plus mignon. Avait-il au moins conscience du double sens de sa phrase? Non bien sur. Ici bas j'étais évidemment la seule personne pouvant avoir / ayant ce genre d'idées déplacées - bien que tentantes. Ragnar, sort de ce corps! J'émergeais rapidement de mes pensées, rosissant un peu plus, avant de hocher la tête. Je compris que ma partie réfléchit et adulte avait définitivement perdue la partie quand d'un geste soudain mais doux je lui attrapais la main, et sans rien ajouté de plus, j'ouvrais la porte et disparaissais dans le passage, Karel à mes basques. J'avais une fois de plus changé de personnalité, redevenant cette fois comme l'enfant que j'avais pu être il y avait de cela plusieurs centaines d'années. J'étais à la fois heureuse comme agitée, mais également très curieuse : pourquoi voulait-il voir ma chambre? Hum. Après tout cela importait peu sur le moment. Tel un enfant je le guidais donc dans le dédale du souterrain, pour finalement arriver à une porte, petite et trapue. Je me baissais pour l'ouvrir et sortais à l'extérieur : nous nous trouvions désormais dans le jardin : derrière un buisson de roses, entre deux Chênes. Je souris, de loin comme de près, ces deux chênes et ce rosier étaient comme inoffensifs et le passage était invisible à ceux qui ne le connaissaient pas : protéger par la magie d'un kyromancien : moi.

Je ne disais toujours rien, et après avoir fait attention à ce que le passage soit bien invisible, je regardais attentivement voir si personne ne pouvait nous voir. A cette heure ci, tout était calme : après tout le soleil commençait lentement à décliné. Son reflet miroitais dans mes cheveux, ils en paraissaient plus lumineux : mélange entre un sombre chocolat chaud et le caramel doré, tandis qu'une légère brise soufflait sur ma peau, ce qui me détendait imperceptiblement. La nature avait toujours eut le don de me rendre plus lumineuse et douce, ainsi que plus "reposée". Je paraissais en effet plus posée, plus calme, comme si toutes mes barrière s'étaient finalement abaissées : ce qui bien sur n'était jamais réellement le cas même avec Asthur. Je profitais du spectacle que la nature me donnait sous la lumière rouge/doré du soleil : je me doutais d'ailleurs que mes yeux étaient également de la même couleur que ce dernier: mélange de caramel, doré et lave en fusion. Je soupirais de bonheur discrètement avant de briser la magie qui m'entourait et me remettre à bouger vers le mur du château. Je posais délicatement ma main sur la parois en pierre blanche immaculée et indestructible, cherchant la marque que j'y avais posé il y a de cela longtemps. Une fois cela fait, je souris largement et décidais simplement d'éblouir un peu Karel, pour une fois que j'étais détendue autant en profiter.

Je me reculais légèrement alors et en fixant le mur tout en levant le bras avec grâce vers ce dernier je me mis à incanter en langue ancienne, à savoir ma langue maternelle. Mes mots coulaient de ma bouche facilement, avec fluidité et grâce comme le ferait l'eau de la rivière. Cela ressemblaient plus à un léger chant qu'autre chose, ma voix douce et tendre résonnant clairement comme si l'on se trouvait dans un palais de marbre et de cristal. Chose plus étonnante encore : elle semblait faire écho avec l'environnement lui-même, comme si la nature se servait de moi et me prêtait sa propre voix. Je m'accroupissais alors et touchais avec tendresse la terre, qui se mit à trembler sous ma voix gracieuse et rauque : voix qui n'était plus vraiment la même. La terre s'ouvrit en frémissant, et des espèces de fils comme argentés sous le soleil grandirent comme le ferait une plante mais en vitesse accélérée. Les fils s'entremêlèrent entre eux pour former petit à petit un arbre géant dont les branches semblaient rejoindre un petit "balcon" en pierre qui semblait quelconque, se trouvant 20 mètres plus haut. Ma transe s'arrêta alors et mes yeux reprirent leur couleur originel, passant du doré / lave en fusion au bleu métallique : bleu gris/argenté. Je me retournais vers Karel, posant ma main sur le tronc noueux de l'arbre que je venait de faire éclore comme par "magie", un petit sourire au coin des lèvres.

Aide toi du tronc pour grimper. Ne t'en fais pas, si tu tombe les branches te rattraperons ...

J'avais murmuré cette phrase avec une lueur amusée dans les yeux, puis je me détournais simplement, et fixais le mur lisse devant moi. Je soupirais simplement puis sans crier gare je me déshabillais, du moins je me retrouvais à moitié nue : sans soutient gorge mais avec un mini short devant Karel qui, j'en étais sure, devais se retenir pour ne pas s'étouffer de surprise. Je rigolais légèrement avant de déchirer un pan invisible de la robe qui me servirais de "haut". Je le nouais dans mon dos simplement et enlevais mes chaussures. J'attachais ensuite mon petit paquetage : chaussure comprise , à la fine ceinture de mon mini shirt en jean avant de fixer le mur de nouveau. Je me retournais simplement vers Karel et allais en sens inverse , non pas vers le mur mais vers un parterre d'orchidée. Je ne m'arrêtais qu'après avoir fait 3 mètres derrière Karel, puis je fixais le mur, un petit sourire au lèvre. Je pris une longue respiration, me mis en position ... et sans un mot de plus je me mis à courir, piquant un sprint digne de ce nom en direction du mur du château - Karel ne du voir que mes cheveux -, avant de prendre appuie sur mes pieds et par l'élan je me propulser à 5 mètre du sol. Dans un temps j'avais évidement effectué une rotation sur moi même, prit appuie sur le mur du château avec mon pied droit pour monter un peu plus haut et effectuer ensuite une deuxième petite rotation de mon bassin avant que ma main gauche ne s'accroche à une minuscule saillie se trouvant dans la roche : laissant ainsi le reste de mon corps en suspension dans le vide.


Je regardais ensuite Karel avec un grand sourire, heureuse de mon petite effet. Je ne pouvais plus me retenir plus longtemps : j'éclatais de rire, tel une enfant, faisant secouer légèrement l'intégralité de mon corps. Je m'amusais littéralement et, après avoir fait un clin d'œil à Karel, je me retournais pour pouvoir commencer ma progression vers ce qui avait été mon "chez moi", m'accrochant à d'invisible, inexistante et microscopiques failles pour ce faire. Au final, je ne mis que deux minutes pour atteindre mon objectif : le balcon de ma chambre. Je savais pertinemment que Karel n'avais rien à craindre : l'arbre que j'avais créée étant un prolongement réel de la nature et de ma volonté. Ainsi, si il se retrouvais en difficulté - bien que je lui avais véritablement mâché le travail - je le saurais et l'arbre bougerait de tel façon pour qu'il ne risque plus rien. Au pire des cas je pourrais toujours aller le chercher ... mais ce serait moins amusant. Arrivée au balcon, j'ouvrais simplement mes portes-fenêtres et m'engouffraient dans mon antre pour y allumer les "lumières" : de petits cristaux qui flottaient au plafond. Ils s'éteignaient ou s'allumaient selon mon bon vouloir : ce qui était bien pratique. Je les réglaient pour que la lumière ne soit pas trop agressive, mais bel et bien douce comme un coucher de soleil: à l'image même de la beauté simpliste de ma chambre, douce et lumineuse.

Une fois cela fait, je farfouillais dans ma robe pour y trouver mon journal, que je déposais sur mon lit/baldaquin couleur blanc et doré : assortis aux meubles. Je pliais la robe dans un coin puis me dirigeait vers mon armoire géante dont les détails fins et luxueux auraient attirés plus d'un connaisseur. J'y prenais simplement une robe simple,
blanche en dentelle. Elle ne portais pas de manche mais des bretelles, me laissant le dos nus et montrant la naissance de mes sein grâce à son fin et léger décolleté. Je l'aimais particulièrement : elle avait été un cadeau de la mère de Karel lorsqu'elle était encore de ce monde, lorsque nous flânions encore près de la rivière ou en mangeant des crêpes au rhum sous le pommier. Elle épousait parfaitement mes courbes et semblaient en réalité être le prolongement de mon corps. J'entrais simplement dans ma petite salle de bain pour me changer et me passer un coup de peigne, avant de ressortir et me poster devant le tableau qui m'était cher. C'était le seul réel objet personnel que je possédais encore, outre mon journal : puisque le temps avait réduit le tout en poussière. Il me restais encore quelques photos, mais je ne les avaient jamais retrouvés. Je soupirais simplement, avant de m'assoir sur mes genoux au milieu de mon lit, ma robe semblant flotter sur mon corps. Je caressais la couverture de mon journal distraitement, laissant quelques souvenirs m'emporter. Seul le bruit d'un léger pas pu me faire sortir de ma rêverie, et c'est ainsi que je délaissais mon occupation pour plonger mon regard dans les yeux de l'homme qui se trouvait à quelques mètres de moi.

Revenir en haut Aller en bas
Karel Manaus Vandèlsca
Epéiste~Bretteur
Karel Manaus Vandèlsca


Messages : 38
Date d'inscription : 02/11/2009
Age : 32
Localisation : Somewhere...

Fiche Perso
Fréquentations:
Arme de prédilection: Katana Long
Expérience:
Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Left_bar_bleue20/20Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty_bar_bleue  (20/20)

Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel] RP TERMINE   Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Icon_minitimeJeu 11 Fév - 22:07

Je restais là sans rien dire, fixant sans tiquer le sol. Je ne réagis vraiment que quand je sentis sa main attraper la mienne. Sa peau était si douce et chaude. Le rouge me monta rapidement à la tête mais je n'y faisais pas attention, me contentant de la suivre à travers le labyrinthe que formaient les couloirs du château. Je sentais que tout en moi avait profondément changé autant physiquement que mentale. Certes, mon apparence était strictement la même bien que maintenant mes yeux virevoltaient de mille tons, mais je me sentais beaucoup plus fort. Cela m'avait surpris quelques secondes plus tôt de parcourir une bonne dizaine de mètre en une fraction de seconde mais cela m'avait paru "normal". Enfin, je veux dire que je ne l'avais absolument pas remarquer avant de voir sa mine surprise. Mais maintenant j'en étais sur, autant que j'avais changé mentalement, mon corps avait développer certaines facultés surhumaines. Si on m'avait demandé à cet instant de soulever un rocher faisant deux fois ma taille, je n'aurais pas hésité bien que cela pouvait paraitre impossible pour un homme. Je sentais une force incommensurable couler dans mes veines, une force qui me permettrai l'impossible...

Mais loin de là, ce qui me surpris le plus était ma nouvelle façon de penser. J'avais toujours eu un esprit comme qui dirait "bancal", ayant du mal à prendre des décisions ou étant maladroit dans mes sentiments. Mais tout était limpide maintenant. Mes facultés de réflexion s'étaient décuplées mais je me sentais surtout serein au fond de mon être, ce que je n'avais jamais été de toute ma vie. Je ne me reconnaissais plus. Je pensais certes tout ce que j'avais dit à Ange mais je ne l'aurais jamais vraiment dit avant. J'aurais plutôt fui, ne voulant pas en savoir plus et prétextant avoir été trompé. Mais j'avais affronté mes peurs. J'avais pris les devant et j'en étais profondément heureux. Tellement heureux qu'un sourire niais trônait sur mes lèvres alors que nous sortions du palais pour arriver dans un grand jardin. Je me souvenais de se jardin... Maintenant je m'en souvenais... Comme je me souvenais de mon enfance volé. Il fallait vraiment que je vois la chambre de Ange, et vite. Mon esprit avait besoin de savoir, et de voir...

Perdu à moitié dans mes pensées, je la regardais sans rien dire, souriant légèrement. Je la laissais dans le calme de la nature qui semblait l'apaiser. Malgré toutes les visions que j'avais pu avoir, je n'avais pas oublié son visage tiré par la douleur et la tristesse. Je ne voulais plus jamais la voir comme ça, ça me faisait bien trop mal... Je préférais décidément la voir sourire et je ne pus m'empêcher de sourire tout aussi largement qu'elle quand elle me regarda. Cependant, je me reperdis presque aussitôt dans mes pensées quand elle commença son rituel. Bien sur, je la regardais, je suivais chacun de ses gestes avec attention, et lui souriais doucement mais mon esprit était ailleurs.

* Pourvu que... *

Mes pensées furent toutes interrompues nets quand je vis Ange commencer à enlever sa robe. Je restais complétement bouche-bée devant le spectacle, voulant mais n'arrivant pas à faire dévier mon regard de son corps à moitié nu. Il l'aurait été entièrement, j'aurais surement fait un arrêt cardiaque soit dit en passant. Je fini par reprendre contenance après quelques secondes, détournant le regard, rouge comme une pivoine. Cette fille était un vrai démon derrière ses airs d'ange... Je suivais silencieusement la suite des événements le temps de me calmer complétement. Elle passa certes devant moi à une allure effréné mais je n'eus aucun mal à la suivre du regard, comme si elle courait normalement mais je savais que sa vitesse dépassait de lui des capacités humaines. Pour consolider cette idée, je la regardais escalader le mur de manière inhumaine, me lançant des regards amusés. Je me mis à sourire à nouveau bêtement. Elle voulait jouer, on allait jouer, cet exercice serait une bonne chose pour tester ce nouveau corps. J'attendis cependant qu'elle soit hors de ma vision pour examiner minutieusement le terrain, me préparant pour ne faire aucun faut pas. J'évaluais les distances, prenait des repères, reculais d'un pas et m'élançais droit sur le mur.

A la même vitesse qu'elle, je sautais de plusieurs mètre en hauteur pour m'écraser sur le mur, prenant appui avec mes mains et mes pieds avant de me propulser à une vitesse incroyable en direction de l'arbre. J'avais d'un simple bond parcouru 6 mètres pour atterrir sur la fin du tronc de l'arbre, juste en dessous d'un branche que j'attrapais rapidement d'une main pour en faire le tour grâce à la vitesse et me retrouver accroupi dessus. Je souris une nouvelle fois avant de rassembler mes forces pour me propulser à toute vitesse, droit sur le balcon. Manque de pot, j'avais mal jugé de la force que je pouvais développer avec mes jambes et mes bras et au lieu de me retrouver sur le balcon, j'atterris sur le toit, encore 10 mètres plus haut. Je rigolais tout seul en me rendant compte qu'il me faudrait apprendre à me contrôler. Finalement, je repris contenance mais c'est toujours le sourire aux lèvres que je me rapprochais du vide, regardant la vue magnifique qui s'offrait à moi. Après quelques minutes, je me décidais à regarder en bas et à sauter sur le balcon, atterrissant sans aucun bruit.

Je pénétrais enfin dans cette pièce qui allait déterminer la suite de ma vie. Mon regard fit rapidement le tour de la pièce. Un mobilier simple mais du plus belle effet avec cette douce lumière, prolongement de la lumière du soleil déclinant à l'extérieur. Je souris à nouveau avant de poser mon regard sur mon hôtesse, assise au milieu de son lit. Mon sourire s'accentua quand je la vis perdu dans ses pensées. Je me décidais alors à lui signaler ma présence, étant resté depuis tout à l'heure comme qui dirait invisible, ne faisant aucun bruit, et ne signifiant aucune aura. Je fis donc un pas plus bruyant que ceux que j'avais fait jusque là afin de la sortir de sa rêverie. Je restais comme un piquet au milieu de la pièce, ne quittant pas son ses yeux du regard, souriant doucement. J'avais certes eu une raison de venir ici, et j'étais content qu'elle ne m'en ai pas demandé la raison jusqu'à présent, mais à cet instant, plus rien ne comptait pour moi que la jeune femme en face de moi. Je compris alors que peu importe si les réponses que j'attendais étaient bonnes ou mauvaises, cela n'avait aucune importance. Elle serait toujours là pour moi, du moins je l'espérais, et elle m'aiderai à faire face à ma réalité, aussi grave soit-elle. Je soupirais donc doucement, me préparant mentalement.

- J'aimerais savoir...
Commençais-je avant de me couper net.

Mon regard s'était figé sur le grand tableau derrière Ange. Bien qu'ayant fait le tour de la pièce, les personnes dépeintes m'avaient échappé. C'était ça... Ce que j'avais cherché, les réponses que je voulais. Je ne pu réprimer mes larmes qui coulèrent à nouveau sur mon visage, plus calmement que tout à l'heure cependant. Mais ce n'était pas des pleurs de tristesse, c'était des pleurs de soulagement.

- Maman...
Réussis-je à peine à articuler entre deux sanglots.

En effet, depuis tout ce temps, je n'avais aucun souvenir de ma mère. En faite, c'était comme si je n'en avais jamais eu. Je n'avais plus aucun souvenir d'elle jusqu'à maintenant. On pourrait penser bizarre qu'une personne ne connaissant pas sa mère ne cherche pas à la retrouver mais cela m'avait toujours paru normal. Personne ne m'avait jamais rappelé que chaque enfant avait une mère. En faite, c'est plus comme si dans tous mes souvenirs, le visage de ma mère s'était transformé en une forme noire in-identifiable. Je savais que j'avais une mère mais aucun souvenir d'elle... Bien sur, quand mon esprit s'était ouvert, tout cela m'était revenu en mémoire et je pouvais me souvenir de la femme magnifique qu'était ma mère. Pas seulement magnifique physiquement mais aussi d'une bonté et générosité hors norme. Je ne comprenais pas pourquoi on me l'avait enlevé mais cela n'avait plus d'importance. Aujourd'hui, j'avais retrouvé ma mère à travers ce portrait qui me transmettait tous ses sentiments.

Sans doute que Ange ne comprendrait pas pourquoi je m'étais figé et mis à pleurer comme un enfant mais je lui expliquerai tout le moment venu. Pour l'instant, j'étais perdu dans mes souvenirs, happé par un flot de sensation et de sentiment indescriptible. Je me souvenais de sa chaleur maternelle et de sa gentillesse à mon égard malgré mes bêtises d'enfant. Elle était tout l'inverse de mon père qui voulait lui me faire devenir un général de guerre au cœur froid. Elle était comme qui dirait ma bouée de sauvetage dans ce monde d'adulte dans lequel j'avais été projeté. Je m'étais toujours demandé pourquoi elle restait avec mon père, un être pour moi tellement froid alors qu'elle était belle et intelligente et qu'elle pourrait séduire n'importe qui. Mais quand je lui avais posé la question, elle ne m'avait jamais répondu, se contentant de me sourire comme à son habitude en me disant qu'un jour je comprendrais. Et en effet, maintenant je comprenais...

Ma mère était une médium, capable de voir le futur avec précision. Elle ne l'avais jamais dit de vive voix mais je le savais, ou du moins, je m'en doutais. Aujourd'hui, j'en étais sur. Et c'est pour ça que mon père l'avait gardé avec lui tout ce temps. Je ne pouvais pas savoir si c'était de gré ou de force, mais elle paraissait heureuse de notre vie. Je voulais donc croire qu'elle avait une raison pour rester. Cependant, tout ça était le passé, et je me souvenais maintenant avec précision de la fameuse nuit où je l'avais tué, comme tous les autres. Elle avait été la première, se tenant en face de moi en souriant alors que je venais à peine de prendre Ragnard en main. Je me souvenais parfaitement d'avoir vu ses lèvres bouger alors que ma lame s'enfonçait dans son cœur mais j'étais incapable de mettre des paroles dessus. Mes souvenirs restaient flous sur ce seul et unique point... Ce fut douloureux de me rappeler tout cela mais au moins maintenant, je savais que tout ce qu'avait vu était vrai et que j'avais bel et bien perdu la mémoire de mon enfance ou du moins que celle-ci avait été modifié. Je pris une dernière inspiration alors que mes larmes avaient arrêté de couler sur mon visage.

- Je... Je ne savais pas qui j'étais jusqu'à aujourd'hui... Ce tableau... Ma mère... J'avais tout oublié sur elle... Mais je me souviens maintenant... Merci Ange...
Marmonnais-je doucement, ne quittant du regard ce fameux tableau.
Revenir en haut Aller en bas
Ange
¤Co-Admin/Gestionnaire de Lokinounet~Détentrice de L'oeil de Loki¤
Ange


Messages : 94
Date d'inscription : 02/11/2009
Age : 31
Localisation : dans mon lit, avec mon pc sur les genoux X)

Fiche Perso
Fréquentations:
Arme de prédilection: Mes guns & mon propre corps, trésor ♥
Expérience:
Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Left_bar_bleue20/20Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty_bar_bleue  (20/20)

Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel] RP TERMINE   Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Icon_minitimeVen 12 Fév - 20:31

Je réfléchissais simultanément à mon passée et au présent quand il entra dans la pièce. J'avais bien évidemment senti sa présence, même si il l'avait caché remarquablement, pour ne pas dire effacé. C'était ce qui m'avais mit la puce à l'oreille. Mais c'était surtout le faite de ne pas avoir sentis les pulsations de son cœur mêlé à celui de ma création qui m'avait fait comprendre. Karel n'était plus véritablement humain. Il devenait petit à petit un avatar, chose théoriquement impossible. A moins que Ragnar - seul véritable artéfact avec qui il avait été en contacte - en fut le responsable, je ne voyais pas comment il pouvait le devenir sans l'aide d'un Dieu. Or cette lame était mauvaise, néfaste. Ne me demandez pas pourquoi, je le sentais, c'est tout. J'en frissonnais d'ailleurs, espérant que Ragnar n'était pas aussi néfaste que l'œil l'était sur ma personne - même si cela ne se voyait pas. D'ailleurs, si ma théorie était juste Karel possédait donc une partie des pouvoirs des avatars. Mais à quel point? Était il immortel comme moi? Je savais au fin fond de mon âme que j'espérai que non : la vie des êtres humains étaient tellement plus belle et passionnante comparée à la notre! Je repris mes esprits quand Karel rentra pour de bon dans la pièce, se faisant remarquer en faisant du bruit. Je sentais qu'il venait de découvrir qu'il avait de nouvelles aptitudes tant physiques que psychologiques : ses yeux brillaient d'excitation alors qu'il avait balayé ma chambre d'un simple regard. Il me fixais désormais, ses yeux encrés dans les miens, un doux sourire sur les lèvres.

J'aimerais savoir...

Je le regardais en attendant la suite, attentive, mais il se coupait net quand il aperçut le tableau qui se situait au dessus de moi. J'eus un petit sourire triste malgré moi, je me doutais qu'il l'avais reconnu. Des larmes naquirent de ses yeux pour couler silencieusement le long de ses joues et mon cœur se serra. Mais il me surprit, son regard était certes triste mais il paraissait également soulagé. Sa voix rauque sortit alors de sa poitrine entre deux sanglots, dans une plainte déchirante à mes oreilles. Je ne pus retenir mon corps plus longtemps, bougeant si rapidement que même Karel malgré ses nouvelles aptitudes n'aurait pu me voir. Je me retrouvais soudainement contre lui, mes bras entourant son corps, sa tête contre ma poitrine et je le berçais ainsi sans rien dire. J'attendais tout simplement que le choc s'en aille et que ses larmes se tarissent, même si il avait tué sa propre famille il n'avait pas à souffrir comme cela. Sur le coup je m'en voulais légèrement de lui rappeler de si mauvais souvenirs. Nous restâmes ainsi quelques minutes, avant qu'il ne remette à parler une fois ses larmes taries.

Je... Je ne savais pas qui j'étais jusqu'à aujourd'hui... Ce tableau...
Ma mère... J'avais tout oublié sur elle... Mais je me souviens maintenant... Merci Ange...


Il continuait de fixer le tableau tandis que mon regard tendre se posait sur lui, ma main caressant doucement sa joue. Je décidais de lui raconter en gros sa vie, sachant pertinemment qu'il me demanderait les détails plus tard.

Sache qu'elle t'a toujours aimé et même si à présent elle ne vit plus, elle est fière de toi. Je l'ai vu naitre et j'ai été son "ange gardien" durant de nombreuses années, avant qu'elle ne devienne une jeune fille intelligente, belle et pleine de vie ... C'est à cette époque que je suis devenue son amie et sa confidente, comme elle fut la mienne même après son mariage avec le prince Vandèlsca. Je lui avais dit de refuser, mais elle n'avait pas voulu, prétextant un avenir radieux même si il ne s'occuperait pas d'elle. Elle avait raison, comme toujours ... Elle t'avait vu arriver bien avant ta naissance et savait que tu serais sa raison de vivre. Elle savait qu'elle t'aimerais passionnément comme elle savait que tu serais celui qui mettrait fin à sa vie - chose qu'elle avait refusée de me dire à l'époque. Si sa vie la combla c'est grâce à toi Karel. Je m'en veux juste de n'avoir pu être là alors qu'elle en avait le plus besoin : alors que tu allais naitre j'ai du partir précipitamment. Et le jour où je suis revenue... j'ai simplement su qu'elle avait cessé d'être.

Je continuais mes douces caresses en reprenant, de ma voix douce et rassurante:

Elle n'aurait pas voulu une autre vie, une vie sans toi. Maintenant je comprends pourquoi elle ne voulait pas me parler de sa mort : elle n'en n'était ni inquiète ni fâchée. Elle voulait simplement que tu fasses ce que tu avais à faire et je pense qu'elle n'aurait pas voulu d'autre mort, aussi belle soit elle. Je pense également qu'elle avait prévue que je ne pourrais revenir avant sa mort, puisqu'elle m'a laissé quelque chose qui te reviens aujourd'hui... mais j'aimerais que tu sache qu'elle n'aurait pas voulu que tu t'en veuilles.

Je le berçais encore un peu avant de m'écarter, en lui souriant doucement. Je me retournais vers le tableau et le décrochait en douceur, pour pouvoir prendre un petit carnet qui se trouvait accroché derrière. Carnet que je tendis à Karel en souriant doucement, avant de faire apparaitre le mien qui ne m'avais pas quitté depuis que j'étais venu le reprendre.

Avant que tu me le demande, c'est son journal. J'ai moi même le mien, comme tu peux le constater, bien qu'il me serve plus au cas où ma mémoire ... flanche.

J'avais hésité sur le dernier mot, ma mémoire ne m'ayant jamais fait défaut seule. Si je perdais la mémoire ce n'était pas de ma faute, mais celle de l'œil qui l'absorbait au fil du temps. C'était d'ailleurs à cause de cela que je m'étais effondrée subitement lors du Ragnarök, l'oeil de Loki s'était subitement activé et avait absorber mes souvenirs en même temps que mon énergie vitale. Je frissonnais à ce souvenir désagréable et revenait au présent. Je replaçais le tableau à son endroit originel après avoir caresser le visage de ma défunte amie du bout du doigts, rajoutant à Karel que sa mère aurait voulu lui léguer ce journal qu'elle avait d'ailleurs écrit pour lui. Pour lui expliquer sa vie, ses choix et l'héritage qu'elle lui avait laissé. Il n'était pas obligé de l'accepté même si elle aurait aimé qu'il le fasse. Je ne lui dit pas qu'une partie de son journal s'adressait également à moi, partie que j'avais déjà lu d'ailleurs. Cela ne me concernait plus vraiment maintenant... du moins c'est ce que je pensais. Mon regard se dirigeais alors vers la porte, une présence familière se trouvait derrière elle. Un léger sourire se peint sur mon visage alors que je murmurais un simple "entre".

La porte s'ouvrit ainsi sur un Asthur légèrement fatigué, mais souriant légèrement quand il aperçut Karel, et ma compagne qui vint silencieusement se poser à mes cotés. Il s'approcha de moi et me prit tendrement dans ses bras, posant ma tête contre son torse. J'en fus étrangement gênée : mes joues se teintant d'un léger rose et mon regard le fuyait légèrement. Je sentis le regard de mon petit chevalier aux dragons se poser sur son ancien élève, regard qui me fit frissonner sans que j'ai besoin d'y assister. Je ne savais pas exactement quel message circulait entre eux, mais je devinais aisément qu'il était sérieux. Je sentis son corps se détendre après avoir inspiré mon odeur sans le faire remarquer, il s'écarta de moi et me regarda attentivement, une flemme triste dansant dans ses yeux gris. C'est pourtant d'une voix dénuée d'émotion négative qu'il me murmura, espérant que Karel n'entendrait pas peut-être.

Lui as-tu dit?

Pas directement ... Mais il a du comprendre, il est aussi intelligent et minutieux que l'était sa mère.

Je souris doucement, hochant imperceptiblement la tête fatiguée, ce qui fit bouger légèrement mes boules brunes. Je soupirais en m'accroupissant devant mon amie pour la prendre dans mes bras tandis qu'elle ronronnait. Je lui murmurais un tendre " tu m'as manqué", et elle me léchait la joue en réponse, heureuse également de me retrouver. Je dus étouffer un rire d'enfant joyeux et complice, et après lui avoir caresser gentiment la tête je me relevais. Je regardais Asthur puis Karel, et c'est ne prenant une légère inspiration que leur tins le discours suivant:

Je suppose ... que vous avez beaucoup de choses à vous dire. Je vous prie juste de ne pas massacrer ma chambre, c'est le seul lieu encore intacte que je connais et où je m'y sens chez moi.

Je leur fit un leger sourire amusé, murmurait un "courage" inaudible à Karel et je sortis de ma chambre, ma compagne me suivant de près.
Revenir en haut Aller en bas
Karel Manaus Vandèlsca
Epéiste~Bretteur
Karel Manaus Vandèlsca


Messages : 38
Date d'inscription : 02/11/2009
Age : 32
Localisation : Somewhere...

Fiche Perso
Fréquentations:
Arme de prédilection: Katana Long
Expérience:
Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Left_bar_bleue20/20Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty_bar_bleue  (20/20)

Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel] RP TERMINE   Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Icon_minitimeSam 13 Fév - 15:19

Alors que je m'étais perdu dans mes pensées, j'avais senti le corps de Ange se coller au mien. Cette sensation m'avait aider à m'apaiser. Instinctivement, je passais mes bras dans son dos, posant même tête au creux de son coup l'espace d'un instant. Sa présence m'avait complétement calmé. Sa peau était douce et chaude. Bien sur, cela m'avait rappelé le dernier contact glacial que j'avais eu avec elle quand je l'avais retrouvé... Morte. Bien qu'elle était aujourd'hui là, avec moi, je ne pouvais m'empêcher de m'en vouloir quelques peu pour ce qui s'était passé. Heureusement, tout s'était bien fini. J'avais décidé de tout lui expliquer sur la raison qui m'avait poussé à venir dans sa chambre et mes yeux s'était à nouveau reposé sur ce fameux tableau, dernier vestige de ma défunte mère. Une nouvelle caresse, extrêmement douce me rappela pourtant à Ange.

Sa main si douce caressait avec délicatesse ma joue. Je ne pouvais m'empêcher de frissonner doucement à se contact si inhabituel pour moi. Alors que toute mon attention lui était portée, elle décida de m'en dire plus sur ma mère. Je souriais à ses propos, m'en rappelant parfaitement maintenant, à part pour les rapports qu'entretenaient en privé ma mère et Ange. Mais je ne m'étonnais plus de rien. Un doux sourire avait remplacé la légère grimasse de tristesse qui avait imprégné mon visage quelques minutes avant. J'étais maintenant profondément soulager de savoir. Et je me disais intérieurement que les dernières zone d'ombre de ma vie allait finir par s'éclairer au fur et à mesure. Quand elle me quitta finalement, j'étais à nouveau calme comme auparavant. Il semblait que mon cœur s'amusait beaucoup à me faire défaut dans les moments comme ça. C'était la deuxième fois que je pleurais à quelques minutes d'intervalles alors que je n'avais plus pleurer depuis des années. C'était quelques peu étrange mais ça faisait du bien. Oui, j'étais heureux de pouvoir enfin me laisser aller, me reposant sur une personne comptant pour moi, à cet instant, Ange.

Elle s'était d'ailleurs éloigné de moi pour récupérer un objet caché derrière le tableau, un petit carnet semblable à celui qu'elle regardait avec tant d'attention quand j'étais entré. Je pris donc le carnet pour moi sans rien dire, me contentant d'en feuilleter les pages rapidement pour reconnaitre l'écriture de ma mère. C'était donc bien son journal. Mais bien que je trouverais sans doute toutes les réponses à mes questions en le lisant, je me savais pas encore prêt à le lire. Le jour viendrait où je serais prêt, mais pas encore. Je souris donc doucement en regardant la couverture avant de le ranger dans mon dos. Je sentis alors que quelqu'un se tenait juste derrière la porte, instinctivement. Mais alors que je voulu prendre les devant, Ange signala à la personne d'entrer dans la pièce. Je ne fus qu'à moitié étonné de voir entrer Asthur, encore affaibli par notre combat. Malgré le sourire qu'il m'adressa, je pu voir toute la surprise dans son regard de me voir en si bonne forme. Il semblait aussi soulager. Oui, un seul regard nous avez permis d'échanger tout cela.

Cependant, quand je le vis prendre Ange dans ses bras, je ne pu empêcher mon cœur de se serrer. Dire que c'était moi qui l'avait dans mes bras peut avant. J'avais presque envie de jouer les enfants en piquant une crise pour qu'elle fasse attention à moi ou de me remettre à pleurer pour qu'elle me console à nouveau... Mais je ne fis rien de tout ça, essayant de penser en adulte bien que ce n'était pas mon fort dans ces moments. Heureusement, quand mon regard croisa à nouveau celui de mon maitre, j'arrêtais net de penser à ça. On devait parler, c'était nécessaire. Nous avions toujours eu des rapports ambigües et le dernier combat n'avait pas arranger les choses. Nous nous étions battus jusqu'à la mort, comme des bêtes -enfin surtout moi- et il fallait maintenant en faire le point. Heureusement, Ange nous quitta avec un sourire amusé avant que nous ayons commencé à nous étriper littéralement. Il ne restait plus que nous dans la pièce, chacun regardant droit dans les yeux de l'autre sans rien dire. Finalement, c'est lui qui prit l'initiative, ayant plus d'expérience dans ce domaine.

- Pourquoi m'as-tu sauvé ? Tu aurais pu mourir d'épuisement et...
- Je suis mort.

Le coupais-je.

Il resta un moment sans rien dire la bouche légèrement ouverte. Ma révélation semblait l'avoir surpris mais il se reprit plus vite que je pensais. Ainsi, il connaissait le secret d'Ange et tout ça n'avait pour but que de me faire réagir... J'avais vu juste. Il me regard avec un mélange de tristesse et de dégout. Sans doute aurait-il voulu une autre fin ? Non, je ne laisserais personne me contrôler et même si j'avais marché au début, je n'étais plus un enfant. Je sentais que son regard cherchait à savoir à quel point j'en savais suite à cette mort. Il savait donc aussi que ma mémoire avait disparu. Mon regard s'était encore un peu plus durci à son égard alors que je reprenais.

- Oui, comme tu te le demandes, je sais tout, absolument tout.

Crachais-je en commençant à faire le tour de Asthur, serrant fermement la Ragnard à ma hanche.
- Que comptes-tu faire maintenant ?
Rétorqua-t-il sans bouger, fermant doucement les yeux.
- Ce que je compte faire ? Tu me poses la question maintenant ? Tu ne m'as pas demandé mon avis quand tu as tué Ange, ou que tu t'es fais passé pour le dernier des connards à mes yeux. Et pour quoi ? Pour que je te tue ?!

Je ne lui laissais pas le temps de répondre. Alors que j'étais derrière lui, je me retrouvais en un instant devant lui, prêt à frapper. Ma lame fendit l'air dans un puissant coup d'estoc droit en direction de mon ancien maitre. Le coup fut rapide et à l'étonnement que je vis dans ses yeux, même si il avait été en pleine possession de ses moyens, il n'aurait rien pu faire. Cependant, mon coup n'était pas destiné à le tuer, même pas à érafler à vrai dire. J'avais simplement frôler sa hanche avec ma lame. A ce que j'avais pu voir de sa relation avec Ange, elle tenait à lui et donc je ne pouvais pas me permettre de tuer une personne comptant pour celle qui m'était le plus chère. Je comprenais maintenant mieux pourquoi j'avais presque sacrifié ma vie malgré que je me savais intérieurement manipulé. C'était non seulement pour échapper à cette manipulation mais aussi pour ne pas blesser d'avantage Ange qui avait déjà souffert assez comme ça durant sa longue existence. Je soupirais doucement alors que Asthur restait en état de choc. Je me retirais, faisant un mouvement rapide de poignet pour rengainé la Ragnard et me détournait.

- "Ne cherche jamais à fuir par la mort... Bats-toi pour ceux qui tiennent à toi." Je tiens ça d'un ami qui m'a beaucoup appris, allant même jusqu'à vouloir donner sa vie pour m'apprendre.
Commençais-je toujours de dos sans lui lancer un regard.
- J'ai besoin que tu me rendes un service... Réunis tout le monde dans le grand hall du château à l'aube. Je sais qu'ils t'écouteront en tant que chef. Ne parles à personne de la mort du Roi.
Ordonnais-je.

Asthur resta stupéfait un instant, je pouvais le sentir. Mais je savais exactement comment il allait réagir. C'est donc sans aucun surprise que je l'entendis s'agenouiller derrière moi, faisant le signe de dévotion et loyauté.

- Yes, your Majesty.
Ajouta-t-il simplement dans mon dos.

Je souriais en coin en quittant doucement la pièce, disparaissant dans les couloirs profond du château. Il me restait encore une petite chose à accomplir avant de définitivement accomplir ma destinée. Je quittais donc en vitesse le château sans que Ange ne le remarque et repartait dans les profondeurs de ma maison la forêt. J'avais besoin d'un peu de solitude et de recueillement. Je pouvais faire confiance à Asthur pour tout organiser comme il le fallait. Je me doutais aussi que Ange participerait à la cérémonie... Ou du moins, je l'espérais... Mais il me fallait me dépêcher maintenant si je ne voulais pas arriver en retard à la fête.
Revenir en haut Aller en bas
Ange
¤Co-Admin/Gestionnaire de Lokinounet~Détentrice de L'oeil de Loki¤
Ange


Messages : 94
Date d'inscription : 02/11/2009
Age : 31
Localisation : dans mon lit, avec mon pc sur les genoux X)

Fiche Perso
Fréquentations:
Arme de prédilection: Mes guns & mon propre corps, trésor ♥
Expérience:
Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Left_bar_bleue20/20Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty_bar_bleue  (20/20)

Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel] RP TERMINE   Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Icon_minitimeSam 13 Fév - 19:34

J'étais donc sortie, laissant les hommes entre eux, sachant qu'ils avaient pas mal de chose à se dire. J'étais simplement partie à la redécouverte du château, que je connaissais comme ma poche à l'époque. J'avais flâné, de ci de là, regardant les dans les moindres recoins ce qui avait changé. Je devais admettre que ce château était à moitié laissé à l'abandon, à mon plus grand désespoir. Je n'ôtais mentalement de m'occuper d'une mini "rénovation complète", grâce à mes pouvoirs de Kyromancienne. Vu les dégâts, je devrais certainement utiliser une grande partie de mon énergie, celle de l'œil comprise, mais avant ça je me devais de faire un brun de ménage. En effet, quand j'étais dans la salle de bal, je n'avais pu retenir un cri effaré. 3 minutes montre ne main plus tard, une vingtaine de domestiques se trouvaient devant moi et le majordome tentait vainement de me calmer.

Allons madame, calmez-vous...

Que je me calme? QUE JE ME CALME? NON MAIS VOUS AVEZ VU L'ÉTAT DE CE CHÂTEAU ? VOUS PENSEZ SINCÈREMENT QU'EN TEMPS QU'INVITÉE DE MARQUE ÊTRE REÇUE DANS DE TELLES CONDITIONS DÉPLORABLES ME CONVIENNE ? C'EST UNE VÉRITABLE HONTE

Madame ...

LAISSEZ MOI FINIR BON SANG ! VOUS N'ÊTES PAS PAYER LA A RIEN FAIRE! J'AI DE NOMBREUX AMIS DE LA HAUTE SOCIÉTÉ QUI VIENNENT DEMAIN ET IL EST HORS DE QUESTION QU'ILS VOIENT QUE CE CHÂTEAU, AUTREFOIS SPLENDIDE, TOMBE EN RUINE AUJOURD'HUI PAR VOTRE UNIQUE FAUTE!

Je .. je ne sais pas quoi dire..

ET BIEN NE DITES RIEN BOUGRE D'ÂNE! QU'ATTENDEZ VOUS POUR AGIR ET ME NETTOYER TOUT ÇA A FOND? JE PRENDS LES DIRECTIVES ET JE VOUS PRÉVIENS, JE VEUX QUE DEMAIN MATIN A LA PREMIÈRE HEURE DU JOUR TOUT SOIT NICKEL!

Mais le roi ...

IL N Y A PAS DE MAIS QUI TIENNE ! COMMENCEZ TOUT DE SUITE PAR RASSEMBLER LES AUTRES DOMESTIQUES ET LEUR DONNER DES ORDRES, LE BALAIS NE VAS PAS SE PASSER TOUT SEUL . ET ENCORE UN MOT ET JE VOUS LAISSE AU BON VOULOIR DE MON AMIE ICI PRÉSENTE! EST CE QUE C'EST COMPRIS? ! PARFAIT! AU TRAVAIL.


J'étais littéralement effrayante quand je me m'étais en colère. Je voyais l'homme perdre peu à peu toute ses couleurs, pour finir par devenir livide et se recroqueviller sur lui même. Pour un peu, il en perdrait presque ses cheveux! Je me retournais alors vers les domestiques qui me contemplaient, également effrayé. Un simple regard mauvais suffit à les disperser cependant, et je me retrouvais désormais seule dans la grande salle de réception. Je m'affalais sur une chaise, fatiguée par mon coup de colère, caressant distraitement le pelage de mon amie. Asthur eut la bonne idée de débouler à cet instant, et ne pu retenir un sourire amusé. Il du pourtant retenir la remarque qui lui brulait la langue tout en ravalant son ironie et sa fierté d'homme, sur un simple regard noir de ma part. J'aurais parfaitement pu le décapité à l'instant présent, ma bonne humeur et surtout ma patience étant partie en fumée. Il attendit là sans rien dire le temps que je me calme, heureusement pour lui ne mit pas longtemps. Mon visage se détendit alors et je recroquevillais sur ma chaise, tel une enfant prit en faute, le regard triste et peureux, lâchant d'une voix basse et tremblante:

Tu crois que j'en ai trop fait?

Il me regardait alors de travers, s'étranglant à moitié. Ça avait été la phrase de trop, il explosa de rire, ce qui me vexa légèrement. Il eut du mal à reprendre, mais je discernait tout de même ses paroles, ce qui me gêna encore plus.

Je te rassure, Ange, ta voix portait tant que même le palais voisin a du t'entendre! Je te jure que les fondations du château en ont tremblé.

Il repartit dans son fou rire de plus belle, tandis que je tentais vainement de me cacher, espérant ainsi disparaitre ou du moins me faire oublier. Je murmurais une phrase intelligible qui le fit s'arrêter de rire net, et un sourire carnassier remplaça ma moue gênée et vexée.

Tu n'oserais pas me faire ça ...

Je regardais subitement le plafond, une lueur malicieuse et déterminée dans mon regard tandis que mon sourire sadique s'agrandissait. Il gémit légèrement et me lança un regard noir, c'était à mon tour de rire! Je redevins sérieuse et il me dit qu'il était simplement passé pour m'expliquer que Karel lui avait demandé de rassembler tout le monde à l'aube. Je hochais simplement la tête, lui promettant qu'à son retour il aurait un costume digne de ce nom à enfiler. Je demandais à ma compagne de l'accompagner, ce qu'elle fit sans hésiter. Je me retrouvais donc de nouveau seule. Je fis venir les couturières/costumières et leur ordonnais de préparer 2 costumes pour homme, ainsi que le mien mais qu'elle n'avaient que jusqu'à demain matin 6 heures au plus tard. Elles se retirèrent ensuite, et je rentrais dans ma chambre, constatant rapidement avec un sourire qu'ils n'avaient rien casser. Je farfouillait rapidement dans mon armoire une tenue simple, dans laquelle je me sentirais à l'aise : à savoir un jean et un débardeur blanc. Je partis ensuite dans le jardin, j'avais véritablement beaucoup de pain sur la planche ...

Il était 5h59 quand je terminais mon travail, soulagée. Je regardais la pièce dans laquelle je me trouvais : elle était lumineuse, richement décorée sans que se soit trop lourd, et tout brillait de propreté. J'avais renvoyé tout le monde 2h30 plus tôt, une fois fois que le château entier avait été nettoyé, de la cuisine à la salle de réception, de la salle du trône aux cheminées des chambres de domestiques, en passant par les tuiles du toit. J'étais à vrai dire fière de mon travail. Le château semblait et était comme neuf, de l'intérieur comme de l'extérieur, en passant même par le jardin dont je m'étais occupée soigneusement quelques heures plus tôt. J'étais épuisée, ayant courut partout et utilisé ma magie un peu plus que je n'aurais dut pour réparer les dégâts causés. Mais cela importait peu au final, surtout quand je vis la mine déconfite de Asthur, qui venait à cet instant précis entrer dans le hall. Il ne dit rien mais ses yeux parlèrent pour lui. Je souris simplement et c'est ensemble que nous gagnâmes nos chambres ou plutôt appartements respectifs.

Il me restait une heure pour me préparer, ce qui serait juste pour ce que je désirais faire. En effet, une nouvelle ère s'annonçait, et donc un nouveau visage. C'est ainsi que mes long cheveux passèrent d'un brun légèrement bouclé à un blond clair - qui pouvait passé pour blanc/argenté ou doré selon l'éclairage- lisse, avec des mèches à la fois courtes et longues dont une rouge qui coupait mon visage en deux, que mes yeux devinrent d'un doré lumineux, que mes lèvres devinrent légèrement plus rouges et plus pulpeuses. Je gagnais également quelques centimètres, passant de 1m60 à 1m67, et pris 2 petits kilos bien répartis. Je souris, satisfaite de moi, même si il s'agissait là de ma véritable apparence... mais personne ne le savait-ou presque. Je me dirigeais ensuite vers la douche, sous laquelle je m'éternisa légèrement, avant de finir de me préparer. J'avais demandé aux costumières le même costumes que les gardes, mais dans le modèle féminin: à savoir une "veste-robe" blanche et bleu aux motifs et boutonnières dorés - les boutons ou pendentifs étant incrustés de pierres précieuse orange ou rubis - ouverte dans le dos, dont le col était à dentelle ou "froufrous", mais s'ouvrant sur un décolleté en forme de triangle fermé pas des "sangles" en tissus dorés. La veste se finissais en les pétales d'une fleur au milieu de mes cuisses, et les manches étaient également dans ce style: avec de petits froufrous. Sous la veste était cousue une sorte de "jupe courte" blanche en dentelle, qui se m'arrivais également mi-cuisse, dépassant légèrement la "veste". Le tout agrémenté de deux ceintures rouges à bouts dorés ' lune accrochée à mon épaule gauche et descendant jusqu'à ma hanche droite, l'autre partant de cette même hanche pour se fixer dans mon dos sur ma hanche gauche) et de hautes bottes à talons, m'arrivant un 7 centimètre plus bas que ma veste.

Je me maquillais légèrement, me faisant des yeux charbonneux et me mettant un léger rouge à lèvre et une fois satisfaite du résultat, j'attrapais le chapeau qui agrémentait ma tenue de garde/ambassadrice, Yamato que je suspendais dans le fourreaux doré/bleu/blanc qui allait avec la tenue puis partait dans la salle de réception. 7h00 pile venaient de sonner et le soleil se levait, je me mêlais donc aux convives émerveillé par la beauté lumineuse du château et de la pièce elle même. Je savais que Karel ne tarderait pas, c'est pourquoi je tentais de me faire discrète : il était peu probable qu'il me reconnaisse au premier coup d'œil ... Je patientais donc, un verre de vin rouge à la main. Au bout de quelques minutes, environs une dizaine, un domestique apparut alors sur la grande scène, et se frotta la gorge. Je vis du coin de l'œil Asthur apparaitre discrètement à quelques mètre de là, son regard parcourant la salle avec rapidité avant de tomber sur moi. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement et je fis mine de m'offusquer, ce qui lui rendit le sourire. Puis il retrouva son visage grave, sans émotion, même si son regard brillait d'une lueur de fierté tandis que la salle était cette fois ci silencieuse. Tous les invités avaient leur regard fixés sur le jeune page: nobles, paysans comme domestiques, tandis que le jeune servant annonçait l'arrivée du roi. Je respirais lentement une dernière fois, avant qu'il ne cesse de bien vouloir entrer dans ma poitrine. Je fixais désormais l'homme superbement jeune qui venait d'apparaitre, le souffle coupé par l'aura lumineuse et confiante qui émanait de lui. Un sourire étira alors mon visage : le soleil venait d'embraser la pièce annonçant l'aube d'une nouvelle ère.



*_*_*_*_*_*_*_*_*_*_*

[Pour mon nouveau physique et un bout de la veste, voir > ici , ici <
Pour le reste de mon uniforme, voir > ici , ici , ici , ici et ici < ]


Dernière édition par Ange le Dim 14 Fév - 14:38, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Karel Manaus Vandèlsca
Epéiste~Bretteur
Karel Manaus Vandèlsca


Messages : 38
Date d'inscription : 02/11/2009
Age : 32
Localisation : Somewhere...

Fiche Perso
Fréquentations:
Arme de prédilection: Katana Long
Expérience:
Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Left_bar_bleue20/20Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty_bar_bleue  (20/20)

Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel] RP TERMINE   Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Fév - 14:01

- Et voici Monseigneur le Roi !
Annonça à la salle qui se tût un major d'homme.

Tous les regards s'étaient fixé sur la scène dans un coin de la grande pièce. Je m'amusais à scruter tous ces gens, rassemblé ici par les soins d'Asthur. J'avais eu raison de lui faire confiance sur ce point, tout le monde était là. Du plus pauvre paysan, à l'aristocrate de haut rang en passant par les gardes et autre domestique du château. Je souris de satisfaction en voyant tout ce monde s'apprêtant à accueillir leur Roi. J'avais eu de la chance, un timing parfait comme qui dirait mais je n'avais pas dormi de la nuit... En faite, cela faisait deux nuits que je ne dormais pas bien que je m'étais légèrement reposé. Depuis ma rencontre inopinée avec la belle Ange. Tous ces souvenirs, aussi bons que mauvais me repassait de manière nostalgique en tête. Aujourd'hui marquait un tournant dans de nombreuses vies, dont la mienne. Et je sentais au fond de moi que le changement serait bénéfiques à tous. C'est donc en me faisait légèrement désirer que je faisais mon entrée sur la scène.

Je n'eus pas droit à un tonnerre d'applaudissement mais je m'y attendais. Non, c'était le silence le plus total, un silence de stupéfaction qui s'était installé. Mais cela ne m'arrêta pas, je marchais triomphalement vers le milieu de la scène, lançant un léger regard à Asthur qui restait aussi bouche-bée que la foule. Je m'arrêtais enfin au milieu de la scène pour scruter le publique rapidement. Bien sur, je ne vis que des visages incrédules mais cela n'attira pas mon attention. Je cherchais Ange du regard, je savais qu'elle était là, je le sentais. Mais elle semblait différente, sans doute avait-elle changer d'apparence comme elle l'avait fait pour revêtir celle d'Asthur. Mais cette fois, je n'étais pas dupe, si je la voyais, je pourrais la reconnaitre, peu importait son apparence, avec pour seul guide mon intuition. Et d'ailleurs, je ne tarda pas à la trouver, déguiser en garde. En effet, il n'y avait jamais eu de soldat féminin dans la garde du Roi, et donc la magnifique beauté qui se tenait à l'opposé de moi ne pouvait être qu'elle. Je me sentais légèrement nostalgique du brun mais elle n'en était pas moins ravissante. C'est donc ayant retrouvé mes deux appuis que je reposais mon regard assuré sur la salle, encore en proie à l'incompréhension.

D'ailleurs, qui n'aurait pas était stupéfait en voyant un jeune homme complétement inconnu, habillé comme un prince avec une veste aristocratique blanche portant le sceau d'une famille déchu. En effet, je portais l'habit habituellement réservé au chef de la famille Vandèlsca, ajoutant à l'effet de mon entrée à la place du Roi. La seconde farce serait passé, on aurait légèrement ris de mon insolence et jeté hors du château comme un chien mais que j'avais osé revêtir la tenue de la famille déchu, là cela ne faisait pas rire. A voir leur regard, certain me prenait pour un fantôme, d'autre pour un jeune insolant de la pire espèce et d'autre ne comprenait absolument rien. C'était assez amusant à voir et mon sourire n'en démordait pas. Les murmures avaient rapidement remplacé le silence de la stupeur, me reprochant mon arrogance pour la plus part. Je décidais de lancer un regard à Asthur pour qu'il me rejoigne sur la scène afin d'appuier mon discours et coupais court au discussion.

- Mon nom est Karel Manaus Vandèlsca, 17ème et dernier héritier de la grande famille Vandèlsca. Et à partir d'aujourd'hui, votre nouveau souverain.
Les murmures redoublèrent alors que d'un geste Asthur y mettait fin, approuvant mes propos.
- J'ai tué le précédent Roi qui a osé se faire passer par un lien éloigné inexistant pour un membre de la famille Vandèlsca afin de voler ce trône qui me revient de droit.
A nouveau des murmures intenses.
- Si vous n'êtes pas d'accord avec cela, tuez moi !

La salle se figea à nouveau en me regardant incrédule. Il avait besoin de digérer le flot d'information que je leur avait donné et poser le pour ou le contre de tout ce que cela impliquait. C'est alors que je restais droit sur la scène, fixant avec sérieux l'assistance qu'un élite rempli d'hésitation se lança sur moi. Je ne bougeais pas d'un centimètre alors que Asthur le stoppa net dans sa course, le désarma et le menaçant du bout de sa lame. Cette dernière action coupa court à toute animosité et la foule commença à m'applaudir dans un vacarme ahurissant. Je souriais de satisfaction, j'avais pu soumettre un peuple, mon peuple mais le plus gros restait à faire. Soumettre n'était pas tout pour un souverain, il lui fallait surtout arriver à se faire respecter et aimer de ses sujets, c'était essentiel et je n'allais pas lésiné sur les moyens pour y arriver. Pour devenir un bon souverain, j'avais besoin de grandir un peu, et de découvrir le monde que j'avais fui toutes ces années. C'est donc dans ce but que...

- Cependant. Je ne prendrais pas la régence de ce pays tout de suite. Après tout, un Roi ne peut pas en être un sans Reine... Je vais donc partir tout seul à la recherche de cette Reine et la ramener ici avant de prendre définitivement le trône. En attendant... Je vous laisse entre les mains de mon chevalier, Asthur.

Dis-je tout en désignant mon partenaire incrédule.

C'est à nouveau des murmures suivis d'un tonnerre d'applaudissement qui retentit dans la salle alors que je faisais mes adieux dans un large sourire à cette dernière. Je savais Asthur capable de gérer un pays de manière juste mais ferme, je n'avais aucun soucis à me faire. Il avait d'ailleurs commencé un grand discours adressé à la foule alors que je quittais le palais, desserrant un peu ma veste et profitant de l'air frais du matin. Je soupirais de bien être quand je sentis une présence derrière moi. Je souriais doucement sans me retourner, sachant avec certitude que Ange se tenait juste derrière moi dans sa, soit dit en passant, ravissante tenue. J'étais curieux de savoir ce qu'elle voulait me dire mais je n'allais pas m'emporter, je me retournais lentement donc pour lui faire face dans un sourire en coin entre le charmeur et l'amusé.


*_*_*_*_*_*_*_*

[Apparence de Karel :
Ici]
Revenir en haut Aller en bas
Ange
¤Co-Admin/Gestionnaire de Lokinounet~Détentrice de L'oeil de Loki¤
Ange


Messages : 94
Date d'inscription : 02/11/2009
Age : 31
Localisation : dans mon lit, avec mon pc sur les genoux X)

Fiche Perso
Fréquentations:
Arme de prédilection: Mes guns & mon propre corps, trésor ♥
Expérience:
Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Left_bar_bleue20/20Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty_bar_bleue  (20/20)

Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel] RP TERMINE   Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Fév - 16:04

Tous les regards se fixèrent donc sur le jeune homme qui venait d'entrer. Je vis Asthur en rester bouche bée ce qui m'amusa beaucoup. Karel avait un léger sourire de satisfaction de voir tant de monde dans la salle, même si il ne fut point accueilli avec des exclamations - ce parfaitement compréhensible. Il fit rapidement le tour de la salle d'un simple regard, me cherchant surement. Il finit d'ailleurs par me trouver : après tout j'étais la seule femme ambassadrice présente. Il semblait véritablement soulagé de ma présence, et je me permis de lui adressé un sourire ravageur. Il reporta alors son attention à la foule qu'il dominait, pour entreprendre un discours, appuyer par la présence de mon ami Asthur. Ce dernier semblait jubiler, malgré son regard impassible quand il faisait taire la foule d'un geste, je le connaissais bien. Il était fier de Karel, et du faite qu'il reprenne ce qui lui était dût. On peut dire qu'il n' allait pas de main morte : il y allait franchement, ne cherchant pas à faire dans la finesse. Une qualité comme un défaut... je retins simplement mon souffle quand une personne se lança sur Karel. Je ne bougeais pourtant pas, attendant simplement: Asthur était là pour ça : c'était son rôle. Étrangement, le fait qu'Asthur désarme l'homme en une fraction de seconde calmèrent les autres pour de bons, qui se mirent même à siffler et applaudirent. Je les traitais simplement d'idiots mentalement, eux qui avaient voulu faire pareil.

Karel souriait légèrement, je savais parfaitement que le plus gros restais à faire. Ce que je ne m'attendais pas c'est que de un il déclare simplement devoir trouver un reine : une idée qu'il venait certainement d'inventé, mais qu'en plus il manipule Asthur de sorte qu'il ne puisse refuser le trône. Je m'étouffais donc sur ses mots avant de me mettre légèrement en colère, plus que cela ne m'amusais, mais après tout ma réaction était justifiée... Je ne dis rien pourtant, attendant de plus amples explications de la part de Karel, mais personnelles cette fois. Après tout il venait de me "manipuler" tout autant qu'Asthur - bien que ce dernier ne proteste pas - chose que je n'appréciais véritablement pas. Karel sortis simplement suite à cela, adressant un adieu à la foule sous ses applaudissements, laissant Asthur se débrouiller pour le reste. J'adressais un sourire d'encouragement à Asthur, avec la promesse mentale que ce chez Karel ne s'en sortirais pas aussi facilement. Je sortis donc part derrière discrètement, allant retrouver Karel dans le jardin. Ce dernier avait desséré sa veste et profitais mine de rien de l'air pur du matin, il semblait avoir repérer ma présence ... mais après tout je n'avais pas chercher à la cacher. Il se retourna alors vers moi, un sourire en charmeur et amusé, attendant que je lui parle. Je triais simplement les informations dans ma tête, gardant mon calme même si mes yeux lançaient des éclairs, lorsque que je lui débitais d'une voix froide, trop froide.

Tu avais tout prévu n'est ce pas? J'espère juste que tu t'es bien amusé à nous manipuler, chéri.
Je lui lançais un sourire ensuite carnassier, mais pas un qui vous ferais fondre, les joues légèrement rosies par la colère. C'était en effet plutôt le type de sourire super angoissant qui vous faisait frissonner de peur : il contenait une promesse de vengeance mortellement amusante ... pour le bourreau. Je me détournais alors vivement lui lançant d'une voix tranchante et ironique :

Vous avez une heure "votre majesté".
Je fis alors simplement demi-tour, me dirigeant vers ma chambre. J'escaladais la paroi parfaitement lisse du mur en une fraction de seconde, à savoir 5 fois plus vite que je ne l'avais fait la première fois sous ses yeux. Je caressais simplement du regard le tableau, une dernière fois, avant de prendre quelques affaires dans mon placard : à savoir quelques vêtements mais surtout de l'argent que j'avais dissimulé ici. Je récupérais mon journal, que je transformais en barrette, barrette que je dissimulais dans mes cheveux. Je sortis ensuite, fermant délicatement la porte, prète à tourner la page de nouveau. Je descendis ensuite dans le grand hall, pour faire mes "adieux" à Asthur. Ce dernier me regarda longuement, avant de me serrer dans ses bras et de m'offrir un doux sourire. Sourire que je lui rendis en retour. Il allait me manquer. Ma compagne qui était restée à ses cotés vint à ma rencontre et me lécha tristement la joue: sa place était de veiller sur Asthur désormais. Je la calinais une dernière fois, l'embrassais elle et Asthur, puis sans un mot de plus je me dirigeais de nouveau vers les écuries pour préparer les chevaux : cela me changerais de marcher. Une fois cela fait, j'emmenais mes deux montures avec moi, dans le jardin royal : les laissant brouter une dernière fois avant de partir.

Il me restait une dernière chose à effectuer aussi. Chose qu'aujourd'hui je pouvais me permettre. En effet, je m'écartais légèrement des chevaux, pour aller m'agenouiller devant un grand pommier. Le pommier sous lequel elle et moi mangions des crèpes en riant quand elle était enfant. Je fermais simplement les yeux, et laissait simplement les mots m'envahirent : reflet de mes sentiments. C'est ainsi que je créais pour elle sa sépulture, comme je l'avais fait pour ma soeur jumelle il y avait de cela plusieurs décennies. La sienne était faite en marbre blanc, inaltérable, d'une beauté aussi pure que la sienne. Une inscription dorée d'une langue lointaine était nettement visible, tandis que fleurissait autour de sa tombe des boutons de roses blanches, de la menthe sauvage et des freesias. Je me tus, satisfaite du résultat, et caressais la sépulture vide de tout corps du bout des doigts, tendrement. Désormais elle aurait un lieu où se reposer. J'entendis alors le froissement léger de l'herbe, l'heure imposée venait de se terminer. Je me relevais alors et sifflais les deux chevaux qui se hâtèrent de venir près de moi. Je me retournais alors vers Karel, sereine, consciente que la lumière du soleil devait me faire scintiller à l'heure actuelle, comme elle se reflétait parfaitement sur la tombe de sa mère. Ma voix douce telle une tendre berceuse s'éleva dans les airs pour murmurer simplement:

Il est temps.
Revenir en haut Aller en bas
Karel Manaus Vandèlsca
Epéiste~Bretteur
Karel Manaus Vandèlsca


Messages : 38
Date d'inscription : 02/11/2009
Age : 32
Localisation : Somewhere...

Fiche Perso
Fréquentations:
Arme de prédilection: Katana Long
Expérience:
Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Left_bar_bleue20/20Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty_bar_bleue  (20/20)

Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel] RP TERMINE   Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Icon_minitimeLun 15 Fév - 15:29

C'est réfléchissant à tout et rien que je fixais les prunelles de Ange, souriant doucement. Si un regard pouvait tuer, je serais déjà inerte à terre. Je pouvais lire dans ses yeux pleins de reproches. Sans doute sur le coup bas que j'avais fait à Asthur. Mais je savais parfaitement que c'était mieux ainsi pour tout le monde. Autant moi que lui. Je savais parfaitement que le retour d'un Vandèlsca au trône aurait fait du bruit en ce temps de guerre. On aurait chercher à m'assassiner à tout prix, quitte à s'en prendre au villageois. Je n'étais pas encore prêt à agir en Roi dans ces situations et je ne voulais pas risquer de les mettre en danger avec ma présence. Il me fallait donc m'éclipser un moment, le temps que tout ça retombe et que je sois en mesure de prendre le trône. Bien sur, l'excuse de trouver une Reine n'était aussi qu'un excuse destiné à éviter un retournement de la foule. Faire appel aux traditions pouvait se révéler bénéfique dans certains cas, celui-ci en était un. Si j'avais simplement dit avoir besoin de murir, on m'aurait reprocher une certaine lâcheté, un manque de confiance et même la trahison. Cela aurait été mal vu pour un jeune Roi... Il fallait que je préserve mon image maintenant, et ça n'allait pas être mince à faire.

Comme je m'y attendais, elle prit la parole plutôt sèchement mais je continuais de sourire doucement. Elle n'avait pas tord mais pas entièrement raison non plus. J'avais certain agi connaissant parfaitement les réactions de chacun, mais ses réactions à elle, j'étais loin de pouvoir les prévoir, encore maintenant. Mais au fond, c'était parce que je connaissais les plus profondes pensées de Asthur que je lui avais donné le trône. Je savais qu'il n'avait pas refusé juste pour sa faute, mais par respect pour moi. Je savais qu'il n'avait jamais aimé que je le traite comme un dieu quand j'étais enfant. Il aurait voulu que je me conduise plus en homme et que je ne sois pas un simple élève. Aujourd'hui, j'avais enfin suivi sa volonté, je n'étais plus son jeune élève et comme cela aurait du l'être, j'étais devenu le maitre. Et je savais aussi parfaitement maintenant que si il était parti aussi sèchement, c'était pour m'éviter de rester dans cet état d'admiration et pouvoir un jour prendre les devant, en temps qu'homme, en temps que Vandèlsca.

Je voyais dans le regard d'Ange son envie de vengeance et j'y répondais par un regard tout aussi carnassier alors qu'elle tournait talon et remontait dans sa chambre. Je souris doucement, elle m'avait laissé une heure, c'était plus que suffisant, j'avais déjà commencé à me préparer durant la nuit, sachant parfaitement que j'aurais du partir après. Cependant, je ne m'étais pas attendu à avoir pareille compagnie. Je pensais plutôt que j'allais voyager seul et redécouvrir le monde, cela ne me dérangeait absolument pas comme ça. Mais bon, il semblait que je n'avais pas le choix quand à la venu d'Ange dans mon périple personnel. Au final, cela ne me dérangeait pas plus que ça. Je pris donc en premier le chemin de la forêt, me dirigeant vers ce qui fut mon chez moi des années durant. Sur le chemin, je repensais avec nostalgie à tous ces moments bons ou mauvais passés ici. J'arrivais assez rapidement, ayant une vitesse accrue depuis mon "changement". Je me tenais devant le grand arbre sur lequel j'avais posé ma maison mais cette dernière n'était plus là. Je m'approchais du tronc et posais doucement ma main dessus.

- Je te remercie d'avoir soutenu ma maison pendant 4 longues années. Aujourd'hui, je te libère de tes chaines et te laisse pour de bon à ta vie naturelle. J'espère ne pas trop t'avoir abimé ces dernières années et que tu vivras encore des siècles, mon vieil ami.
Murmurais-je doucement, les yeux fermés.

Cela m'avait tout de même pris la nuit à tout démonter et déplacer. Heureusement que j'avais prévu ce jour et fait en sorte que la tache ne soit pas trop ardue. Cependant, ma nouvelle force physique m'avait beaucoup aidé. Il m'aurait fallu normalement une semaine pour accomplir un tel travail mais cela ne m'avait pris que quelques heures. J'étais satisfait mais nostalgique d'avoir enfin débarrasser ce magnifique arbre de ma présence. C'est donc après quelques minutes à le contempler dans toute sa splendeur que je tournais les talons et partait dans une autre direction qui ne m'était pas inconnu. J'arrivais là aussi tout aussi rapidement. Devant une grande maison ressemblant plus à un palais mais recouverte par la nature qui avait reprit ses droits. Je souriais doucement, cette maison, c'était la mienne quand j'étais enfant. Depuis la mort de ma famille, plus personne n'était venu ici, prétextant que cet endroit était hanté et donc maintenant, elle tombait en ruine. J'avais le sentiment que cela faisait une éternité depuis mon départ précipité dans la nuit...

Je restais un long moment silencieux, faisant le tour de la maison, la revisitant d'un pas lent. Je me souvenais encore parfaitement et avec horreur de cette nuit là mais je devais affronter mes démons tant qu'il était encore temps. Je n'avais jamais pu remettre les pieds ici depuis "l'accident" et je devais avouer que cela m'avait manqué. Malgré les derniers mauvais souvenir, je me souvenais aussi parfaitement de mes bons moments passé ici et je me prenais à sourire bêtement en arpentant toutes les pièces. Quand je sortais enfin en soupirant, je remarquais qu'il était l'heure. J'allais devoir quitter ma terre natale pour visiter le monde. Je ne savais pas combien de temps j'allais partir, ni qui je rencontrerais mais je voulais aller de l'avant. C'est donc déterminé et le sourire aux lèvres que je rejoignais rapidement Ange, toujours dans le jardin royal. Je répondais simplement à son murmure par un hochement de tête et montais mon cheval.

Je n'osais même pas lui demandais vers où on allait, je me mis à diriger mon cheval au galop droit vers le soleil levant, droit vers la lumière. Je devais quitter les ténèbres de ma vie et me diriger vers un futur lumineux. Le destin m'attendait là-bas. Je ne savais rien de tout ce qui pourrait m'arriver mais cela n'avait aucune importance, j'affronterais les dangers la tête haute car... Je n'étais plus seul.
Revenir en haut Aller en bas
Ange
¤Co-Admin/Gestionnaire de Lokinounet~Détentrice de L'oeil de Loki¤
Ange


Messages : 94
Date d'inscription : 02/11/2009
Age : 31
Localisation : dans mon lit, avec mon pc sur les genoux X)

Fiche Perso
Fréquentations:
Arme de prédilection: Mes guns & mon propre corps, trésor ♥
Expérience:
Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Left_bar_bleue20/20Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty_bar_bleue  (20/20)

Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel] RP TERMINE   Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Icon_minitimeSam 6 Mar - 12:04

..
.
.
.
.
.


.

SUITE DE NOS AVENTURES => HERE <= Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Icon_biggrin
.
.
.
.
.
.
.
.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel] RP TERMINE   Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel]  RP TERMINE - Page 2 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Dans le Royaume des humains, au milieu d'une forêt sombre ... [PV Karel] RP TERMINE
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-
» Sombre nuit... [Karel + autre?]
» Une semaine au paradis [Pv Karel]
» RP SPECIAL : 1 mois avant le Ragnarök. [Pv Ragnar ((Karel)) ] /!\ HENTAI /!\

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Yggdrasill Renaissance :: +Yggdrasill - Monde des Humains + :: Midgard :: × - Duché De "Sollys Og Måneskinn"-
Sauter vers: